J'ai rejoint Mediapart en mai 2011, après avoir été été journaliste à Libération de 1994 à 2011.
J'ai publié: De la part du Calife (Robert Laffont, 2021), Avec les compliments du Guide (avec Fabrice Arfi, Fayard, 2017), Les cartels du lait (avec Elsa Casalegno, Editions Don Quichotte, 2016), La Mémoire du plomb (Stock, 2012), Le Vrai Canard (avec Laurent Valdiguié, Stock, 2008, réédité en Points Seuil, 2010), Putsch au PS (collectif Victor Noir, Denoël, 2007), Machinations (avec Laurent Valdiguié, Denoël, 2006, réédité chez Pocket), Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus (collectif Victor Noir, Denoël, 2005), Des coffres si bien garnis, enquête sur les serviteurs de l'État-voyou (Denoël, 2004), Ils se croyaient intouchables (Albin Michel, 2000), Le banquier noir (Seuil, 1996).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mediapart a obtenu la copie d'un petit album photo d'une soirée organisée par Ziad Takieddine, principal suspect dans le volet financier de l'affaire Karachi, le 20 juin 2002, à son domicile parisien. Outre les politiques proches du marchand d'armes, hauts fonctionnaires, industriels et personnalités des médias se sont retrouvés à sa table: Etienne Mougeotte, Charles Villeneuve, Thierry Dassault (le fils de Serge)...
Le marchand d'armes Ziad Takieddine, principal suspect dans le volet financier de l'affaire Karachi, a été l'émissaire secret de Nicolas Sarkozy et de Claude Guéant en Libye, de 2005 jusqu'en 2009. Selon des documents recueillis par Mediapart, l'équipe de Nicolas Sarkozy a tout fait, par l'intermédiaire de Takieddine, pour répondre favorablement à une des exigences du régime: sauver la mise judiciaire d'Abdallah Senoussi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international.
Rétrocommissions, fraude fiscale, diplomatie secrète: la menace d'une affaire Takieddine se précise pour le pouvoir. Deux initiatives parlementaires viennent d'être prises par des responsables socialistes à la suite des révélations de Mediapart sur le rôle du marchand d'armes, financier de l'ombre au cœur du système Sarkozy. Analyse.
En avril 2004, Thierry Gaubert, ancien collaborateur et ami du chef de l'Etat, et Jean-François Copé, ministre délégué auprès de Nicolas Sarkozy, ont organisé l'hospitalisation et le rapatriement d'urgence à Paris du principal suspect du volet financier de l'affaire Karachi. Il venait d'être victime d'un mystérieux accident sur l'île Moustique.
Il s'agit de l'un des secrets les mieux gardés du clan Sarkozy. L'homme d'affaires Ziad Takieddine, principal suspect dans le volet financier de l'affaire Karachi, devait toucher en 2003 des commissions occultes d'un montant de 350 millions d'euros dans le cadre d'un marché d'armement avec l'Arabie saoudite. Les fonds devaient être versés, sous l'autorité de Nicolas Sarkozy, via une société contrôlée par le ministère de l'intérieur. Documents et témoignages exclusifs.
Ziad Takieddine est un contribuable comblé. Le marchand d'armes ami de la Sarkozie, principal suspect dans le volet financier de l'affaire Karachi, ne paie pas d'impôt sur le revenu, ni d'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Résident fiscal en France, il y possède un patrimoine estimé à plus de 40 millions d'euros, selon des documents obtenus par Mediapart.
Il est le suspect n°1 dans le volet financier de l'affaire Karachi. Il est aussi celui dont les secrets mettent en danger la présidence de la République. Mediapart dévoile une série de documents et de photos inédites entre l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine et le premier cercle du chef de l’État. Sont concernés: Brice Hortefeux, Thierry Gaubert, Jean-François Copé, Claude Guéant, Pierre Charon, Dominique Desseigne...
Au moins 15 millions de francs d'argent liquide ont été versés au compte de campagne de Balladur en 1995. D'où venait cet argent? Le trésorier officiel du candidat a décrit devant la justice le rôle de Brice Hortefeux dans l'approvisionnement en espèces.
Un ancien dossier judiciaire portant sur les condi- tions de finan- cement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, réclamé fin mars par le juge Renaud Van Ruymbeke pour les besoins de son enquête dans le volet financier de l'affaire Karachi, a récemment été détruit aux archives du tribunal de grande instance de Paris. Nos révélations.
Présent à Euro-RSCG et Veolia, Laurent Obadia, proche de Jean-Marie Messier, a géré les apparitions audiovisuelles de Liliane Bettencourt. En plus de cette mission, qui aurait été facturée plusieurs centaines de milliers d'euros, il a siégé au comité d'investissement de la milliardaire.
Liliane Bettencourt s'est montrée incapable de donner sa date de naissance à des policiers de la brigade financière qui s'étaient rendus, le 7 juin, au domicile de l'héritière du groupe L'Oréal, à Neuilly-sur-Seine.