J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).
Un document inédit, récemment versé au dossier judiciaire des moines de Tibéhirine, met en cause les méthodes de l'une des plus grandes figures de l'antiterrorisme français, le juge Jean-Louis Bruguière, et lève un coin de voile sur les arrangements du magistrat avec les services secrets. «C'est l'antithèse du magistrat indépendant et impartial. Je suis stupéfait», réagit l'avocat des parties civiles, Me Patrick Baudouin.
Le juge antiterroriste Marc Trévidic, qui enquête sur les assassinats de sept religieux français en 1996 en Algérie, a obtenu ces derniers jours la transmission d'une note déclassifiée du général Rondot. Dès 1998, est-il écrit, «on sait à peu près tout sur les circonstances de l'enlèvement, de l'exécution et de la récupération des corps des moines». Nos révélations.
Après les documents disparus, les documents cachés. Interrogé comme témoin le 15 mars, l'ancien chef de poste à Alger des services secrets (DGSE), Pierre Le Doaré, a fait comprendre au juge Trévidic que le gouvernement lui avait caché plusieurs rapports classifiés.
Les développements de l'enquête dans le volet financier de l'affaire Karachi placent l'ancien premier ministre Edouard Balladur dans une posture judiciaire de plus en plus délicate s'agissant du financement de sa campagne présidentielle de 1995. Où de nouveaux versements apparaissent... Révélations.
Le rapport du général Buchwalter, des télécopies adressées au général Rondot, des dossiers sur un émissaire du GIA... Malgré ses demandes, le juge antiterroriste Marc Trévidic se voit privé de pièces essentielles pour faire avancer l'enquête.
Interpellé samedi avec 1,5 million d'euros en espèces alors qu'il revenait de Tripoli où il avait convoyé deux journalistes du JDD auprès de Kadhafi, l'homme d'affaires Ziad Takieddine se révèle de plus en plus encombrant pour le pouvoir. L'intermédiaire, lié aux sarkozystes, permit en 2007 la libération des infirmières bulgares, fort de ses liens avec l'entourage proche de Kadhafi. Notamment, selon nos informations, avec Abdallah Senoussi, condamné par contumace en 1999 pour sa participation à l'attentat contre le DC-10 d'UTA.
Le remaniement de ce week-end est déjà contrarié par l'affaire Karachi. Plusieurs parties civiles, constituées dans le volet financier de l'affaire, demandent l'audition par la justice du nouveau ministre de la défense, Gérard Longuet, en tant qu'ancien président du Parti républicain. Et le nom du premier ministre, François Fillon, apparaît pour la première fois.
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