Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le 25 octobre 2021, cet étudiant de 18 ans est mort, au premier jour d’un CDD dans l’abattoir de volaille du groupe LDC où travaille sa mère. L’entreprise vient d’être condamnée, et ses parents veulent « faire passer ce sujet de la rubrique des faits divers à celle des faits de société ».
Julien Pieraut s’est ôté la vie en 2018 à 26 ans. Le tribunal de Saint-Quentin a jugé que le « lien entre ce suicide et le travail » était établi, et a condamné la SNCF à verser 80 000 euros à ses parents. Le jeune homme avait alerté à de nombreuses reprises sur l’éloignement entre son domicile et son lieu de travail.
Les manifestants se sont retrouvés en masse pour cette Journée internationale des travailleurs et des travailleuses, où les syndicats ont affiché leur unité pour la première fois depuis 2009. S’ils ne savent pas comment arracher la victoire contre la réforme des retraites, ils sont encore des centaines de milliers à tenter de le faire.
Partout en France, les cortèges ont largement diminué pour la douzième journée de mobilisation contre la réforme. Mais si tous les regards sont tournés vers le Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision vendredi, la colère ne s’est pas éteinte.
La onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a rassemblé 200 000 personnes de moins en France selon le ministère de l’intérieur, quand les syndicats annoncent un niveau semblable au 28 mars, soit deux millions de personnes. Une douzième journée est annoncée le 13 avril alors que les crispations entre l’exécutif et les syndicats atteignent leur paroxysme.
L’intersyndicale a mis fin en à peine une heure à la réunion organisée par Élisabeth Borne ce mercredi matin. « Tout est bloqué », reconnaissent les soutiens du gouvernement, au moins le temps que le Conseil constitutionnel se prononce sur la réforme, le 14 avril.
Les arrestations arbitraires se sont multipliées lors des manifestations organisées après l’utilisation du 49-3 pour passer la réforme des retraites. Mediapart a rassemblé les témoignages de trois personnes ayant été arrêtées lors de la soirée de mobilisation du 20 mars, à Paris.
Le nom de la dirigeante du syndicat des cadres de la CGT, militante féministe reconnue, n’était pas envisagé pour succéder à Philippe Martinez. Jusqu’à ce que l’opposition entre la direction sortante et les tenants d’une ligne dure aboutisse à une impasse, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le congrès confédéral qui s’ouvre ce lundi verra la nomination du, ou plus probablement, de la nouvelle secrétaire générale du syndicat. Les débats s’annoncent vifs et Marie Buisson, la candidate soutenue par le sortant, n’est pas assurée de l’emporter. Une illustration des fortes divisions internes et des doutes sur l’avenir.
Cet étudiant a été percuté par un policier à moto alors qu’il défilait mardi 21 mars au soir pour protester contre la réforme des retraites. Il affirme n’avoir commis aucune infraction et raconte avoir été roué de coups et menacé, avant d’être laissé libre de repartir.
Loin d’être un baroud d’honneur, la neuvième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites a rassemblé des manifestants en masse dans toute la France. La colère, voire la haine, se concentre sur Emmanuel Macron. Incendies et violences policières ont marqué la fin de journée.
Alors que le congrès qui actera le départ de Philippe Martinez s’ouvre le 27 mars, le syndicat vient de se doter d’un cadre officiel ambitieux pour lutter contre « les mécanismes de domination » des hommes sur les femmes. Mais les oppositions n’ont pas disparu, et l’affaire Benjamin Amar continue de crisper les positions.