Journaliste depuis 1986, j'ai travaillé dix-neuf ans au Monde (Société et International). J'ai rejoint Mediapart dès le début, pour m'intéresser à la «chaîne pénale» (police, justice, prison).
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie vient de limoger un sous-préfet de Charente-Maritime qui, sans faire état de sa fonction, avait signé un article polémique sur la politique israélienne.
Un scandale immobilier dans les Hauts-de-Seine, un proche collaborateur de Nicolas Sarkozy, des poursuites pour abus de biens sociaux et escroquerie, des fonds privés et de l'argent public... Tous les ingrédients d'une affaire politico-financière sont présents depuis le début des investigations visant Thierry Gaubert. Mais il a fallu attendre neuf ans pour que l'instruction ouverte à Nanterre soit discrètement bouclée, le 5 février.Lire aussi Thierry Gaubert et la manne du 1% logement.
La mise en examen pour « corruption passive » de Patrick Moigne, commissaire de la police financière soupçonné d'avoir vendu des informations à un ancien de la PJ reconverti dans les enquêtes privées, met en lumière le rôle joué par certaines officines. Le dossier est d'autant plus sensible que le nom de Total est cité, comme celui de l'ancien «super-gendarme», Philippe Legorjus.
Le directeur de la police scientifique préconise le fichage génétique des écoliers jugés turbulents dès l'âge de 5 ans. Une déclaration qui fait écho au débat français.
Il a rencontré le président ce jeudi 20 mars, pour parler sécurité et stratégie. Il l'avait vu «quatre fois en une semaine» au début du mois. Venu du PS et naguère grand maître de la franc-maçonnerie, Alain Bauer est apprécié de Nicolas Sarkozy. Longtemps homme de l'ombre, il goûte de plus en plus la lumière. Portrait.
Au moment-même où Emmanuelle Mignon, directrice du cabinet à l'Elysée, estimait que les sectes étaient un «non-problème», la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie affichait dans une circulaire une volontée répressive dans la lutte contre les dérives sectaires que l’on n’avait pas vue depuis des années.
Nicolas Sarkozy avait placé la barre très haut, devant les patrons du Medef : « La pénalisation de notre droit des affaires est une grave erreur. Je veux y mettre un terme. » Dans la foulée, la ministre de la justice avait créé un groupe de travail sur « la dépénalisation de la vie des affaires». La date officielle de remise de son rapport à Rachida Dati a été fixée au 20 mars. En avant-première, MediaPart vous en livre les principaux extraits.