Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La garde à vue de la journaliste Ariane Lavrilleux, survenue peu avant le lancement des « états généraux de l’information », renforce les inquiétudes quant à l’initiative présidentielle. D’autant qu’elle vient grossir la liste des atteintes à la liberté de la presse depuis la première élection d’Emmanuel Macron.
Visé par une enquête judiciaire, l’écrivain, qui n’a jamais caché ses pratiques pédocriminelles dans ses livres, s’est rendu en juin à une réception organisée dans les jardins de Gallimard. Un mois plus tard, il prenait un café avec le PDG de la maison d’édition. Officiellement, celle-ci avait pourtant pris ses distances.
Alors que la justice enquête sur l’origine de la dette colossale laissée par la structure chargée de l’organisation de l’ex-Grand Prix de France, les souvenirs d’un voyage du maire de Nice et du président de la région Sud ressurgissent. Trois jours de luxe pour dix personnes ayant coûté… 70 000 euros.
Lorsqu’il était en fonction aux côtés de la secrétaire d’État aux anciens combattants, Nicolas Bays a stupéfait ses collègues en prenant seul l’initiative de commander des rations de combat à destination des députés. L’encombrant compagnon de la ministre Agnès Pannier-Runacher a ensuite quitté ses fonctions. Mais il fait encore parler de lui.
Dix ans après avoir expliqué que « Marine Le Pen [était] compatible avec la République », Nicolas Sarkozy propose désormais une gouvernance avec les « amis » d’Éric Zemmour. Malgré les défaites et les affaires, il continue de faire la leçon. Et poursuit son entreprise de normalisation de l’extrême droite.
Longtemps considéré comme le dandy cool et impertinent de la vie littéraire française, Frédéric Beigbeder a fini par sombrer dans les paniques morales de la droite réactionnaire. Défendant sa liberté contre la société, il pourfend désormais le « wokisme », redoute les féministes et déplore la « dictature de la bien-pensance ».
Une nouvelle génération d’écrivains réactionnaires a émergé dans les années 1990 au moment de l’avènement de l’autofiction. Ils étaient alors considérés comme des auteurs impertinents, parfois même classés à gauche. Mais avec le temps, ils ont fini par épouser les paniques morales de notre époque. Histoire d’une dérive littéraire.
Quelques heures après le Sénat, l’inspection générale de l’administration a publié, jeudi 6 juillet, son deuxième rapport sur la gestion du fonds Marianne. Plus approfondi que le premier, il est aussi nettement plus gênant pour Marlène Schiappa.
La commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne a rendu publiques ses conclusions, jeudi 6 juillet. Elle pointe la « responsabilité politique » de Marlène Schiappa dans ce « gâchis ». À ses yeux, l’opération lancée par la ministre après l’assassinat de Samuel Paty est avant tout « la dérive d’un coup politique ».
Une semaine après la mort du jeune Nahel, le chef de file de La France insoumise revient sur la nécessité d’apporter des réponses politiques aux violences policières et à la relégation des quartiers populaires. Et appelle la gauche à « se réveiller » face à l’extrême droite.
Outre SOS Racisme, plusieurs autres associations qui avaient postulé au fonds Marianne ont fait l’objet de vives discussions place Beauvau, en raison des prises de position de leur représentants ou de certaines de leurs productions visant Emmanuel Macron.
L’ambulancier qui a pris à partie un policier après la mort de Nahel et son collègue qui l’a filmé étaient jugés jeudi en comparution immédiate. Reconnu coupable d’outrage, le trentenaire a été dispensé de peine, en raison du « contexte personnel » et « des liens affectifs » qui le liaient au jeune homme tué par un brigadier.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».