Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans deux récits familiaux, les autrices Nathacha Appanah et Yamina Benahmed Daho s’interrogent sur l’héritage, souvent douloureux, reçu par les descendants d’immigrés. Elles racontent l’arrivée de leurs familles venues respectivement d’Inde et d’Algérie sur leurs nouvelles terres d’attache, non sans encombre. Deux œuvres minutieuses et nécessaires.
Un rapport étrille les manquements de l’État, des collectivités territoriales et des organismes HLM dans l’attribution des logements sociaux aux ménages prioritaires. Christian Nicol, membre du Haut Comité pour le droit au logement, revient sur les principaux enseignements de l’enquête.
Un rapport du Haut Comité pour le droit au logement, publié mercredi, se montre sévère sur le non-respect du « droit au logement opposable » dans le parc social. Après une longue enquête et grâce à des chiffres inédits, il établit que les préfets ne veillent pas comme ils le devraient à l'attribution des logements aux ménages les plus prioritaires.
Pour la secrétaire générale du Secours populaire, Henriette Steinberg, les mesures de lutte contre la pauvreté annoncées par la première ministre ne sont pas à la hauteur. Les prochains mois risquent d’être difficiles, prophétise-t-elle.
Après plusieurs reports, la première ministre Élisabeth Borne a présenté lundi son « pacte des solidarités », dans le prolongement de la « stratégie pauvreté » lancée en 2018. Les associations se disent déçues par le manque d’ambition.
De nombreuses autrices algériennes portent aux nues l’académicienne pour ce qu’elle a révolutionné et apporté dans le paysage littéraire, ainsi qu’au cinéma. Toutes regrettent qu’elle n’ait pas été davantage célébrée et reconnue dans son pays natal.
Dans une œuvre à multiples facettes, au rythme des soubresauts de l’histoire de son pays natal, Assia Djebar a mis la lumière sur la vie des femmes algériennes et porté leurs voix. Elle a aussi dénoncé sans relâche les méfaits du colonialisme. Le tout lui a valu une pluie de critiques.
Première fille à aller à l’école dans sa famille en Algérie colonisée, première femme maghrébine à intégrer l’École normale supérieure puis l’Académie française, la romancière algérienne Assia Djebar (1936-2015) s’impose comme une figure majeure de la littérature française. Itinéraire en quatre volets d’une pionnière.
À travers leurs deux baromètres annuels respectifs, les deux principales organisations étudiantes la Fage et l’Unef alertent sur la hausse importante du coût de la rentrée universitaire, dans un contexte d’inflation généralisée.
Sabrina Agresti-Roubache a choqué en disant qu’il fallait en finir avec la « politique du chéquier » pour les quartiers populaires. Pourtant, elle s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs englués dans leur impuissance politique.
Ils sont une centaine à avoir gagné une procédure Daho (droit à l’hébergement opposable) en passant par la justice en 2019, faisant condamner la préfecture de Seine-Saint-Denis. Ils ont pourtant été expulsés de leur lieu de vie à Aubervilliers, le 25 juillet dernier, sans être relogés.
Le tribunal administratif de Poitiers a décidé, le 7 août, de suspendre l’arrêté de la ville (LR) d’Angoulême pris mi-juillet proscrivant « la station assise ou allongée » dans les rues de la ville, au motif qu’il portait une atteinte disproportionnée à la liberté d’aller et venir et à la liberté de réunion.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.