Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plus d’une centaine de lycées ont été perturbés lundi. L’organisation UNL, rejointe par la FIDL et le SGL, avait appelé les jeunes à se mobiliser contre les réformes du baccalauréat, du lycée et de Parcoursup. Pour le moment, la stratégie de convergence avec les « gilets jaunes » n’est pas définie.
La tendance touche aussi les quartiers les plus défavorisés : de plus en plus de familles des secteurs populaires font le choix de scolariser leurs enfants dans l’enseignement privé. Le moment de bascule se situe à l’entrée au collège. Mediapart a rencontré ces parents convaincus d’avoir fait le bon choix, à rebours de leurs idéaux de mixité sociale.
« Gilets jaunes », syndicats, mouvements antiracistes, étudiants, tous appellent à manifester samedi 1er décembre à Paris. Mais si cette journée les fait converger, les différentes composantes de ce mouvement social sont loin d’être d’accord.
L’enseignement privé se porte toujours aussi bien, même s’il ne connaît pas de progression fulgurante. Il bénéficie des difficultés du public et élargit son assise au-delà des classes aisées. Conséquence: les inégalités sociales se creusent, sans que l’exécutif n’agisse pour limiter la casse.
Les « gilets jaunes » ont de nouveau manifesté partout en France samedi. À Paris, des milliers de personnes ont passé la journée sur les Champs-Élysées ou dans les rues adjacentes, construisant des barricades et se heurtant aux forces de l’ordre. Un public très hétéroclite réuni sous un mot d’ordre commun : « Macron démission ».
Le premier ministre Édouard Philippe vient d’annoncer une hausse spectaculaire des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers extra-communautaires. Une mesure inefficace, injuste et contre-productive, selon Hugo Harari-Kermadec, maître de conférences en économie à l’ENS Paris-Saclay.
Les syndicats de personnels de l’Éducation nationale appelaient à la grève lundi pour dénoncer les suppressions de postes dans l’Éducation nationale et leurs conditions d’exercice. Reportage.
Depuis quelques mois, les actes antisémites se multiplient dans les établissements d’enseignement supérieur. Une jeune étudiante en médecine vient de déposer une plainte pour injures antisémites contre des camarades de promotion. Le président de l’Union des étudiants juifs de France est inquiet. Il alerte sur une banalisation de ces actes, et notamment de la haine en ligne.
La diffusion la semaine dernière d'une vidéo où l'on voit un élève braquer sa professeure avec un pistolet à billes dans un lycée de Créteil a suscité un émoi général.
Deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, publient un livre consacré à la Seine-Saint-Denis, Inch’Allah, l’islamisation à visage découvert. Cinq étudiants en journalisme ont arpenté le département pour raconter la progression inquiétante de la religion musulmane. Les auteurs promettent un ouvrage sans idéologie mais « 100 % faits ». Cette promesse éditoriale n'est pas tenue.
Deux instances liées au ministère de l’éducation sont dans la tourmente : le Conseil supérieur des programmes, chargé d’élaborer les programmes, et le Conseil national de l'évaluation du système scolaire, appelé à disparaître. Ces tensions illustrent la mainmise du ministre sur ces dossiers, qui veut solder l'héritage Peillon.
Meryem Alaoui, Marocaine installée à New York, publie La vérité sort de la bouche du cheval (Gallimard), premier roman vif et inventif, qui déploie une langue palpitante. Rencontre avec une écrivaine affûtée, bigarrée, insolite.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.