A Mediapart, j'enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine. Et aussi sur le nucléaire.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Je participe à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Prévu jeudi matin, le conseil d'administration du CNRS – qui devait marquer une étape dans la reconfiguration de la recherche française – a été bloqué par plus d'un millier de chercheurs et reporté au 25 juin. Catherine Bréchignac, présidente de l'organisme, reste déterminée à enclencher une réforme qui doit éclater le CNRS en six instituts thématiques. Mediapart dresse l'état des lieux du débat. Lire également l'analyse de Sylvain Bourmeau, «des chercheurs devenus contre-experts».
Une proposition française de directive européenne sur la protection des sols dessine un cadre juridique flou et très peu contraignant pour les Etats membres et les responsables d'activités polluantes (industrie, agriculture, exploitation forestière). Le mauvais état des sols contribue pourtant au dérèglement climatique, question dont Jean-Louis Borloo veut faire une des priorités de la présidence française de l'Union européenne. Explications.
Le premier projet de loi issu des accords du Grenelle de l'environnement est présenté ce matin en conseil des ministres. Il ne devrait pas être adopté par le Parlement avant l'automne. Aux problèmes de calendrier s'ajoutent plusieurs interrogations sur la réalité du financement de ce "new deal" écologique promis par l'exécutif: il se ferait à moyens budgétaires constants. Les partenaires de l'accord notent également plusieurs reculs dans ce texte. Lire aussi: infrastructures, la carte noire du Grenelle.
Parmi les mesures de relance de l'économie, François Fillon a annoncé, vendredi 5 décembre, le "déblocage" de trois projets d'autoroutes: l'A63 entre Bordeaux et la frontière espagnole, l'A150 entre Rouen et Le Havre, l'A355 autour de Strasbourg. Le Grenelle de l'environnement avait pourtant promis de stopper l'essor des capacités routières. Mediapart dresse la carte des grands travaux nocifs.
Rejeté une première fois dans la foulée du Grenelle de l'environnement, un projet de mine d'or en Guyane française refait surface. Prévu au pied de la montagne Kaw, immense zone forestière protégée, il est porté par la firme canadienne IamGold. Laquelle fait de nouvelles propositions, mettant soudain l'accent sur les vertus environnementales, économiques et sociales de cette mine. Au Sénat, elle a tenté d'en persuader quelques élus. Non sans difficulté. Explications.
Vieux problème mais nouvelles questions: comment donc évaluer excellence et médiocrité dans la recherche, comment se confronter aux classements internationaux? Un nouveau système d'évaluation va se mettre en place, lié à la réforme de la recherche publique. Il pourrait introduire des évaluations quantitatives, sur la base des fréquences de publication et de classements des revues scientifiques. Cette perspective provoque de vifs débats, en particulier dans les sciences humaines et sociales.
Plusieurs milliers de chercheurs dans la rue pour la «marche de tous les savoirs» organisée mardi 27 mai pour proclamer, en référence directe à la Gay Pride, leur fierté d'appartenir à une communauté scientifique qui souhaite rester autonome du pouvoir politique. Entretien audio avec Georges Debregeas, vice-président de Sauvons la recherche et initiateur de l'«Academic pride».
La loi sur les OGM a été définitivement adoptée par le Parlement, jeudi 22 mai. Surprise: "pro" et "anti" se disent satisfaits même si aucun des camps ne l'a emporté. Ce texte met-il "un terme à dix ans d'esquive et de non-dits", comme l'affirme Jean-Louis Borloo? Mediapart dresse un état des lieux de la nouvelle loi qui se révèle être de moindre portée qu'initialement annoncé.
Le conseil d'administration du CNRS se réunit ce jeudi 22 mai pour examiner le plan de restructuration de l'organisme de recherche public. Alors que la ministre Valérie Pécresse se veut rassurante quant à l'avenir de l'organisme, de nombreux chercheurs s'inquiètent de ce qu'ils jugent être un démantèlement programmé. Tour d'horizon des principales questions et ambiguïtés.
Présidée par Louis Schweitzer, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a remis jeudi 22 mai son rapport annuel à Nicolas Sarkozy. A cette occasion, Mediapart revient sur la récente condamnation de Renault pour discrimination raciale à l'encontre de deux anciens salariés. Cette situation témoigne des ambiguïtés de la lutte contre les inégalités de traitement en France. Explications et entretien vidéo avec l'avocate Marie-Laure Dufresne-Castets.
Les députés ont adopté, mardi 20 mai, la loi OGM malgré l'abstention et les votes contre d'une minorité d'irréductibles élus UMP, réfractaires jusqu'au bout au texte. Les débats furent houleux, ponctués d'incidents divers et d'une interruption de séance. Dernière étape: le Sénat, jeudi 22 mai.
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Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.
L'ingénieur et économiste, spécialiste de l'énergie et critique rigoureux du nucléaire, est mort dimanche 6 octobre. Il fut l’un des grands défenseurs de la transition énergétique et un acteur important de la critique du modèle français.
Les violences policières et judiciaires vécues par des Gilets Jaunes, des militant·e·s anti nucléaires, celles et ceux qui aident les migrant·e·s, des lycéen·ne·s et des habitant·e·s des quartiers populaires sont-elles de même nature? Un collectif se forme pour tenter une riposte commune.