A Mediapart, j'enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine. Et aussi sur le nucléaire.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Je participe à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Jeudi soir, au sujet des grèves des travailleurs sans papiers, Nicolas Sarkozy a confondu la «régularisation», c'est-à-dire l'obtention d'un titre de séjour, avec la «naturalisation», soit le fait de devenir français. Pour la juriste Danièle Lochak, ce glissement sémantique est celui que l'on retrouve en droit : «On exige désormais des étrangers qui cherchent à obtenir un titre de séjour en France des critères autrefois réservés aux étrangers qui souhaitaient devenir français.» Entretien.Lire aussi : Le catalogue des erreurs et contradictions du président.
Vote historique, mardi 22 avril : contre le «système de caste» que fonde le classement de sortie de l'Ecole nationale d'administration, les élèves réclament majoritairement un système plus ouvert, une évaluation moins opaque et une scolarité plus intéressante.
Le Sénat a finalement adopté, jeudi 16 avril, le projet de loi sur les OGM en conservant l’article introduit par les députés visant à limiter les cultures d'organismes génétiquement modifiés. Mais un nouvel amendement rend incertaine la portée réelle du texte.
A la demande de l'Elysée, le gouvernement ne présentera pas d'amendements à la loi OGM, discutée à partir de mercredi 16 avril au Sénat, pour effacer les dispositions permettant d'exclure les OGM de certaines filières agricoles.
Le «New Deal écologique» annoncé par Nicolas Sarkozy a du plomb dans l'aile. L'examen de la loi OGM a révélé les résistances des parlementaires UMP aux engagements du Grenelle de l'environnement, mais il existe d'autres résistances.
La Fondation Nicolas-Hulot sort de son silence après l'examen par les députés du projet de loi sur les OGM. Son porte-parole, Jean-Paul Besset, estime que le Premier ministre est entré en guerre contre le Grenelle de l'environnement.
Le projet de loi OGM adopté par les députés permet d'exclure les OGM de certaines filières agricoles et améliore l'information du public, mais préserve le principe de coexistence entre cultures traditionnelles et génétiquement modifiées. Il doit être maintenant rééxaminé par le Sénat.
Allant contre des dispositions adoptées par les sénateurs en février, les députés ont modifié le projet de loi sur les OGM en renforçant plusieurs mesures de transparence et d'information. Les membres du futur Haut conseil des biotechnologies pourront ainsi s'expliquer publiquement sur leurs délibérations.
Amendements "prêts-à-voter", invitations à déjeuner entre "personnes qui comptent", comptes rendus de débats tronqués, la sénatrice verte Marie-Christine Blandin raconte l'intense travail des lobbies auprès des élus. Interview audio.
Les députés ont, jeudi et vendredi, bouleversé avec l'accord du ministre Jean-Louis Borloo le projet de loi sur les OGM tel qu'il avait été adopté par les sénateurs en février. Innovations principales : la possibilité d'interdire la culture d'OGM dans certaines zones géographiques pour mieux protéger l'agriculture traditionnelle et les labels de qualité.
Alors que se déroule à Nantes le congrès de la FNSEA, Germinal Peiro, porte-parole du Parti socialiste sur le projet de loi OGM, dénonce les pressions que l'organisation syndicale exerce sur le monde agricole pour le convertir aux organismes génétiquement modifiés.
Les députés de la majorité, qui examinent le projet de loi sur les OGM, ont décidé de créer un délit spécifique de "fauchage" des parcelles de plants OGM. C'est, explique le rapporteur, la contrepartie nécessaire à l'information qui sera désormais faite, avec la publication des listes de parcelles ensemencées. Information publique qui était prévue par le Grenelle de l'environnement. Lire aussi: La FNSEA fait campagne pour les OGM, accuse le PS
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.
L'ingénieur et économiste, spécialiste de l'énergie et critique rigoureux du nucléaire, est mort dimanche 6 octobre. Il fut l’un des grands défenseurs de la transition énergétique et un acteur important de la critique du modèle français.
Les violences policières et judiciaires vécues par des Gilets Jaunes, des militant·e·s anti nucléaires, celles et ceux qui aident les migrant·e·s, des lycéen·ne·s et des habitant·e·s des quartiers populaires sont-elles de même nature? Un collectif se forme pour tenter une riposte commune.