Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française. Je suis désormais responsable éditoriale aux questions de genre, et je m'occupe – entre autres – d'enquêtes consacrées aux violences sexistes et sexuelles.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Il avait laissé par mégarde un message sur le répondeur d’une plaignante pour « agression sexuelle » : ce fonctionnaire parisien risque désormais une amende. Selon nos informations, il n’a pas, à ce jour, été radié de la police. Malgré les promesses de Gérald Darmanin.
Silence autour de l’affaire Depardieu, ouverture avec le dernier film de Maïwenn qui met en scène l’acteur Johnny Depp : l’industrie française du cinéma continue de résister aux luttes féministes et aux interpellations venues de la société.
Alors que la loi de 2016 sur l’abolition de la prostitution fête ses sept ans, Mediapart a enquêté sur un des dispositifs phares : les « PSP », pour « parcours de sortie de la prostitution ». Le constat est accablant : l’État n’applique pas ses propres textes.
Le groupe de La France insoumise a voté majoritairement en faveur de la réintégration du député du Nord, condamné pour violences conjugales. Une décision qui déçoit les féministes. Depuis le début, une partie du mouvement, sous couvert de gradation des sanctions, n’a eu de cesse de minimiser les faits.
« Ça fait 48 heures que je n’ai pas dormi et ces conclusions ont été écrites en moins d’une heure. » Les premiers mots de la nouvelle secrétaire générale de la CGT disent tout de la surprise qui vient de survenir au congrès du syndicat. Une surprise qui a tout d’une bonne nouvelle pour la gauche sociale et politique.
L’assassinat d’une universitaire en plein Paris et l’arrestation de son ex-mari, chef d’entreprise et normalien, rappellent que les violences masculines touchent toutes les catégories sociales. Même si elles ne s’exercent pas partout de la même façon.
Juge administratif et ancien responsable syndical, R. M. a été reconnu coupable de harcèlement sexuel sur deux collègues magistrates. Tout au long de la procédure, il avait nié les faits et dénoncé une « cabale ». Il est toujours en poste.
La première phase du débat parlementaire sur la réforme des retraites a donné lieu à de vives tensions, très commentées. D’autres font moins de bruit : les propos et attitudes misogynes qui pourrissent le quotidien de femmes députées.
Le parquet de Paris estime que l’infraction est insuffisamment caractérisée. L’enquête avait été ouverte en juillet pour harcèlement et agression sexuels après le dépôt d’une plainte d’une ancienne sympathisante de gauche.
L’historienne raconte le parcours de cinq combattantes pour les droits des femmes : Julie-Victoire Daubié, première bachelière, Hubertine Auclert, journaliste et militante du droit de vote, la syndicaliste Lucie Baud, la psychiatre Madeleine Pelletier et l’artiste lesbienne Claude Cahun.
L’historienne vient de publier un nouvel essai, « Le Temps des féminismes » (Grasset), dans lequel elle revient sur le rôle essentiel de #MeToo et sur les débats actuels qui agitent la société et le monde universitaire à propos des questions de genre.
Pour le deuxième épisode de notre série d’entretiens avec Michelle Perrot, l’historienne décortique l’année 1973, « charnière » pour les droits des femmes. Au menu : les actions du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, la grève chez Lip, les premiers séminaires à l’université…
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.
Après des révélations de Mediapart sur le milieu musical, un de nos journalistes a été la cible de messages, très réguliers, dénigrant son travail. Les témoins d’une de nos enquêtes ont aussi été prises pour cibles.
Nous avons récemment lancé deux projets pour penser et améliorer nos pratiques journalistiques, à notre écriture et à nos biais en terme de genre. Au menu : une charte pour l’écriture inclusive et le lancement d’une mesure du nombre d’hommes et de femmes cité·es dans nos articles.
La Lettre pour tous·tes de Mediapart sera diffusée un jeudi sur deux. On vous y raconte l’actualité des questions de genre, des violences sexistes et sexuelles, des mobilisations féministes et LGBTQ+. Et comment Mediapart travaille sur ces sujets au quotidien.