Ancienne journaliste à l'Usine Nouvelle, au Monde, et à la Tribune. Plusieurs livres: Vivendi: une affaire française; Ces messieurs de chez Lazard, Rothschild, une banque au pouvoir. Participation aux ouvrages collectifs : l'histoire secrète de la V République, l'histoire secrète du patronat , Les jours heureux, informer n'est pas un délit.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
C'était une des assemblées générales les plus attendues par le monde des affaires parisien. Ce jeudi devait être tranchée par les actionnaires la bataille de pouvoir qui oppose depuis des mois la direction de la société de services informatiques, Atos Origin, et ses deux principaux actionnaires, les fonds Pardus et Centaurus. Un compromis semblait avoir été trouvé mais, à la surprise générale, la direction a suspendu l'assemblée et renvoyé ses actionnaires dans le noir.
100 000, 200 000, 500 000 manifestants? Par le plus grand mouvement d'ensemble de la fonction publique depuis 2003, les syndicats espèrent démontrer, jeudi, une forte opposition à la réforme des retraites. Tous seront là, les salariés de la fonction publique, de la fonction territoriale, des hôpitaux, de l'éducation nationale. Dans les transports, les appels à la grève sont massifs. Une France bloquée ? Pas forcément. Mais inquiète, assurément. Car il n'y a pas que les retraites qui fâchent.
Airbus est en train de mettre au point son nouveau plan d'économies après l'échec de la vente de certains sites. Des élus de la région Midi-Pyrénées s'alarment des risques de délocalisations qui pourraient affecter l'activité de leur région. Ils ont écrit à François Fillon pour demander à l'Etat, premier actionnaire d'EADS, de jouer son rôle. Nous publions leur lettre.
Deux grands groupes français, Total et Vinci, viennent d'annoncer que des fonds souverains – des fonds d'Etat de Chine ou du Golfe – entraient dans leur capital. Après le groupe Lagardère, EADS ou encore Vivendi, la spectaculaire montée en puissance de ces fonds, très peu transparents mais très puissants, dans les groupes français du CAC 40 se poursuit donc, dans une indifférence quasi générale. Lire également le «parti pris»: «Un dangereux complexe libéral»
La France souffre d'un complexe libéral. Plus ouverte que beaucoup d'autres pays aux investisseurs étrangers, elle s'interdit de constituer elle-même un fonds souverain, en unissant par exemple les forces de frappe financière de la Caisse des dépôts et consignations et du Fonds de réserve des retraites. Résultat, le débat économique français fait l'impasse sur des questions importantes: en quoi la présence de l'Etat français est illégitime au capital d'un groupe comme Total, mais pas celle des monarchies du Golfe?
Le monde du commerce international est impitoyable. Pour s'implanter sur un marché, l'emporter face à des concurrents, les groupes sont prêts à tout. Une PME française, Cifal, pourtant habituée à travailler à l'étranger, en a fait l'amère expérience au Kazakhstan, n'étant qu'un pion dans le jeu du géant américain General Electric.
Avec la réforme de la Constitution, la partie de la loi de modernisation de l’économie (LME) portant sur la grande distribution risque d’être la plus difficile à faire accepter à la majorité UMP. Ce texte, qui doit être discuté à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai, ne lui plaît pas. Dans les sous-sols de l'Assemblée nationale, les députés rencontraient le 30 avril les représentants de la grande distribution, de l'industrie et de l'agriculture.
Votées en 1996, les lois Galland et Raffarin ont renforcé les contrôles et les interdictions dans la grande distribution. Douze ans plus tard, c'est un constat d'échec: les textes n'ont permis ni de préserver la diversité commerciale ni de renforcer les PME. En organisant la rareté, ces textes ont donné aux grandes enseignes une vraie rente de situation. Détenant aujourd'hui 69% du commerce alimentaire, elles imposent leur loi et leurs prix. La nouvelle loi, censée remédier à ces effets pervers, laisse les législateurs dubitatifs. Lire aussi: «Des députés pas très convaincus par la réforme»
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En hommage à Alain Le Garrec, ancien élu PS du 1er arrondissement, mort du Covid-19. A tous les élus, militants, petites mains négligées des appareils politiques, tombés lors des élections municipales, pour que vive la démocratie.
Le 6 février, Les Echos affirmaient sur leur site que l’ex-pdg de la Société générale avait gagné son procès en diffamation contre Mediapart. C’était faux. Le quotidien a depuis changé le titre mais pas le fond. A aucun moment, il n’est dit que Mediapart a été relaxé par la 17e chambre correctionnelle. Mise au point.
Au lieu de prendre les 16 millions de dollars de récompense qui lui étaient promis, un lanceur d’alerte, ancien responsable de la Deutsche Bank, préfère y renoncer et dénoncer la collusion entre le système financier et les autorités de contrôle. Afin que toute son action ne soit pas vidée de son sens. Respect.
A quoi s’engagent les candidats aux européennes ? Alors que la campagne européenne commence, plusieurs ONG (Attac, Finance Watch, le Secours catholique, Ccfd - Terre solidaire, l’institut Verblen) ont souhaité réunir mardi 6 mai plusieurs candidats aux européennes pour les interroger sur les propositions et les combats qu’ils seraient prêts à mener, s’ils étaient élus au parlement européen.
Les dirigeants européens n’en finissaient plus de se féliciter, jeudi. La mine réjouie, tous saluaient le grand succès du retour de la Grèce sur les marchés. Athènes avait réussi à lever 3 milliards d’euros auprès d’investisseurs internationaux, avec le soutien des grandes banques internationales, dont Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank.