Ancienne journaliste à l'Usine Nouvelle, au Monde, et à la Tribune. Plusieurs livres: Vivendi: une affaire française; Ces messieurs de chez Lazard, Rothschild, une banque au pouvoir. Participation aux ouvrages collectifs : l'histoire secrète de la V République, l'histoire secrète du patronat , Les jours heureux, informer n'est pas un délit.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La commission des Finances du Sénat a rendu public mardi 1er avril son rapport d'information sur l'affaire EADS. «L'Etat s'est confiné dans un rôle de figurant», notent les sénateurs. Il n'a rien vu des problèmes industriels d'Airbus avant que cela soit public, rien sur l'identité des repreneurs de la participation du groupe Lagardère. La Caisse des dépôts, qui est l'un d'entre eux, essuie en revanche des critiques. Un prologue à la réforme de cette institution que le gouvernement souhaite engager dans le cadre de sa loi sur la modernisation de l'économie.
Le collège de l'Autorité des marchés financiers, qui s'est réuni lundi 31 mars, a décidé de poursuivre dix-sept personnes pour délit d'initiés ou fausses informations chez EADS. Tous les dirigeants de l'époque ainsi que les deux principaux actionnaires privés du groupe aéronautique se trouvent mis en cause. Cette procédure de sanction risque de déstabiliser à nouveau l'avionneur.
EADS est tétanisé. Le collège de l'autorité des marchés financiers se réunit lundi 31 mars pour statuer sur le rapport d'enquête relatif à l'information financière et aux éventuels délits d'initiés dans le groupe aéronautique au printemps 2006. Ces derniers jours, le groupe aéronautique a envoyé, selon nos informations, un dossier à l'AMF.
L'avant-dernier chapitre de l'affaire Vinci s'est écrit vendredi 28 mars devant le tribunal de commerce de Nanterre. L'ancien PDG du groupe de BTP, Antoine Zacharias, y réclamait le droit de pouvoir récupérer 1,8 million de stock-options, soit 82,5 millions d'euros au cours actuel, plus 81 millions d'euros au nom de la «perte de chance» et un euro au nom du préjudice moral, pour avoir été démis de ses fonctions en juin 2006.
Quand Serge Tchuruk prend la présidence d'Alcatel-Alstom, c'est le premier groupe industriel du pays, le Siemens français, à peine moins gros que son concurrent allemand. Treize ans plus tard, Alcatel ne vaut plus que 8,2 milliards quand Siemens dépasse les 62 milliards. Le président du groupe a pourtant suivi toutes les règles imposées par les marchés
Le conseil d'administration du groupe s'est réuni mardi 25 mars, dans un climat de forte inquiétude. Car le mariage entre le Français Alcatel et l'Américain Lucent a tourné au désastre : plus de 16.000 suppressions d'emploi annoncées; 3,5 milliards d'euros de perte; une capitalisation boursière tombée de 28 à 8,2 milliards. Notre enquête sur ce groupe, emblématique des mutations du capitalisme, sera mise en ligne en trois volets.
Le conseil d'administration de la compagnie aérienne italienne a donné samedi son accord à l'offre de reprise présenté par Air-France-KLM. Mais les conditions financières sont jugées très dures en Italie. Si le gouvernement Prodi est prêt à les accepter, Silvio Berlusconi, qui rêve de remporter les élections législatives d'avril, hésite à apporter son soutien au projet. Mais il ne peut différer longtemps sa décision. Alitalia est au bord de l'abîme.
Entre 1981 et 2007, la domination des dirigeants issus de l'élite administrative sur les grands groupes du CAC 40 n'a cessé de s'accentuer. Ils représentent désormais 46% des PDG contre 37% en 1981, selon une étude réalisée par deux chercheurs, François-Xavier Dudouet et Eric Grémont, sur les patrons et l'Etat. Cette prééminence s'est transformée progressivement en la création d'une «aristocratie des affaires».
Le conseil d'administration de la compagnie aérienne italienne a donné samedi son accord à l'offre de reprise présenté par Air-France-KLM. Mais les conditions financières sont jugées très dures en Italie. Si le gouvernement Prodi est prêt à les accepter, Silvio Berlusconi, qui rêve de remporter les élections législatives d'avril, hésite à apporter son soutien au projet. Mais il ne peut différer longtemps sa décision. Alitalia est au bord de l'abîme.
De l'Oréal à Carrefour, les conflits sociaux réapparaissent. Salaires et pouvoir d'achat deviennent les principales revendications, loin devant l'emploi. La grande distribution, qui a abusé des emplois précaires et du temps partiel, connaît le plus de tensions.
Le conseil d’administration de Saint-Gobain doit approuver, ce jeudi 20 mars, l'entrée de la holding Wendel au conseil du groupe. En apparence, la firme industrielle et le fonds d'investissement d'Ernest-Antoine Seillière ont donc fait la paix. Paix trompeuse : en réalité, l'ancien président du Medef, qui rêvait de prendre le contrôle de Saint-Gobain, a pour l'instant perdu la main. Et perdu de l'argent.
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
En hommage à Alain Le Garrec, ancien élu PS du 1er arrondissement, mort du Covid-19. A tous les élus, militants, petites mains négligées des appareils politiques, tombés lors des élections municipales, pour que vive la démocratie.
Le 6 février, Les Echos affirmaient sur leur site que l’ex-pdg de la Société générale avait gagné son procès en diffamation contre Mediapart. C’était faux. Le quotidien a depuis changé le titre mais pas le fond. A aucun moment, il n’est dit que Mediapart a été relaxé par la 17e chambre correctionnelle. Mise au point.
Au lieu de prendre les 16 millions de dollars de récompense qui lui étaient promis, un lanceur d’alerte, ancien responsable de la Deutsche Bank, préfère y renoncer et dénoncer la collusion entre le système financier et les autorités de contrôle. Afin que toute son action ne soit pas vidée de son sens. Respect.
A quoi s’engagent les candidats aux européennes ? Alors que la campagne européenne commence, plusieurs ONG (Attac, Finance Watch, le Secours catholique, Ccfd - Terre solidaire, l’institut Verblen) ont souhaité réunir mardi 6 mai plusieurs candidats aux européennes pour les interroger sur les propositions et les combats qu’ils seraient prêts à mener, s’ils étaient élus au parlement européen.
Les dirigeants européens n’en finissaient plus de se féliciter, jeudi. La mine réjouie, tous saluaient le grand succès du retour de la Grèce sur les marchés. Athènes avait réussi à lever 3 milliards d’euros auprès d’investisseurs internationaux, avec le soutien des grandes banques internationales, dont Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank.