Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais co-présentateur d' «A l'air libre », l'émission quotidienne en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En 2012, il faudra cotiser 41 ans pour avoir une retraite à taux plein. Il faut bien sauver le système par répartition, a déclaré Nicolas Sarkozy, le 6 mai, dans le Gard. Mais les retraites sont-elles sauvées, pour autant? Non, disent les syndicats. D'ailleurs, le 22 mai, ils manifesteront. Mais au fait que proposent les syndicats pour sauver les retraites? Depuis quinze ans en discussion, ces réformes successives ont donné lieu à d'innombrables propositions. Tour de piste d'idées qui ne sont pas toutes bonnes à jeter.
En 2012, il faudra cotiser 41 ans pour avoir une retraite à taux plein. Il faut bien sauver le système par répartition, a déclaré Nicolas Sarkozy, le 6 mai, dans le Gard. Mais les retraites sont-elles sauvées, pour autant? Non, disent les syndicats. D'ailleurs, le 22 mai, ils manifesteront. Mais au fait que proposent les syndicats pour sauver les retraites? Depuis quinze ans en discussion, ces réformes successives ont donné lieu à d'innombrables propositions. Tour de piste d'idées qui ne sont pas toutes bonnes à jeter.
Le gouvernement a adressé un texte aux syndicats pour préparer la négociation sur l'assurance-chômage, qui débute ce mardi 5 mai. Les Echos ont mis en ligne ce document. Au menu, comme prévu : des sanctions à la pelle, et, au bout d'un an, l'obligation d'accepter des offres à peine supérieures à la moitié de son ancien salaire.
Il l'aime. Il l'adore. A Aix-la-Chapelle, le 1er mai, Nicolas Sarkozy a déclaré sa flamme à la Chancelière allemande Angela Merkel. Mais la presse allemande n'est pas dupe. Il faut plus que des sérénades pour évacuer les sujets qui fâchent, à quelques semaines de la présidence française de l'UE. Paroles, paroles...
Il devait être plus simple, plus logique, plus pratique. Mais après une gigantesque refonte qui a duré plus de deux ans, le nouveau code du travail qui entre en vigueur ce jeudi 1er mai s'avère tout aussi monumental... et complexe. Chamboulé de fond en comble, comptant 3000 pages et près de 4000 articles, il risque de devenir un casse-tête pour les juges et les avocats. Sans parler du salarié lambda, que le nouveau code n'aidera pas vraiment à se repérer.
Ironie de l'actualité. Chez Peugeot Motocycles (Doubs), les salariés ont accepté de renégocier leurs 35 heures sous la menace d'une délocalisation. A Amiens (Picardie), ceux de Goodyear n'ont pas accepté la renégociation de leur temps de travail. La direction a annoncé aussitôt 400 suppressions d'emploi. Le chantage à l'emploi a de beaux jours devant lui.
Depuis des mois, ils dénonçaient le venin de la suspicion savamment distillé par l'ancien président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, sur un éventuel financement occulte de leurs organisations. Cette fois, la chape de plomb commence à se soulever. Ce lundi, Mediapart a publié des déclarations d'un ancien salarié de l'UIMM qui a détaillé devant le juge Le Loire une « politique générale qui n'était pas nouvelle » de financement des « activités » syndicales. La plupart des grandes organisations de salariés ont accepté de réagir.
Les réformes de Nicolas Sarkozy sont-elles justes ? Pour Mediapart, le président de la la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Pierre Méhaignerie, tire le bilan d'un an de politique sociale. Pour ce centriste, issu de la plus pure tradition sociale-libérale, les réformes n’ont pas été assez expliquées. « Les réformes ne seront acceptées que si elles sont perçues comme juste », insiste-t-il. Son idée fixe: « corriger le paquet fiscal » voté à l’été 2007, par des mesures plus équilibrées.
Jean-Louis et Nicole, deux enfants, une HLM en région parisienne et 2100 euros de revenu net par mois, pile dans la moyenne française. Qu'ont-ils gagné, qu'ont-ils perdu depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy? Bilan chiffré... où l'on voit que leur pouvoir d'achat n'a pas vraiment augmenté.
Le secrétaire d'Etat aux transports présente ce mercredi 23 avril son projet de réforme des ports en conseil des ministres. Ce plan prévoit le transfert au privé des agents des ports autonomes. Dans les ports, c'est la bronca. Mais les dockers, passés au privé dès 1992, ne sont pas concernés par les grèves et se contentent de quelques piquets, par solidarité avec la CGT.
Pour la CGT, la CFDT et le Medef, la « position commune » négociée dans la nuit du 9 au 10 avril constitue une réelle avancée de la démocratie sociale. Pour les plus petits syndicats, et la fédération patronale de l'artisanat, c'est une menace. Décryptage d'un texte controversé, qui pourrait précipiter la recomposition syndicale.
Quelques jours auront suffi pour rebattre les cartes du syndicalisme français. A cause d'un sujet tabou : la représentativité des syndicats. Lire aussi : le texte sur la représentativité, machine à broyer les petits syndicats?
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.