Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais co-présentateur d' «A l'air libre », l'émission quotidienne en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Faut-il sanctionner les chômeurs pour les encourager à reprendre un emploi ? Oui, pense le gouvernement, alors qu'il engage jeudi 17 avril des discussions avec les syndicats visant à redessiner le paysage de l'assurance-chômage... En Europe, certains pays ont mis en place des sanctions. Qui, quand elles sont appliquées, ne présentent pas forcément d'effets positifs.
Le conglomérat, soupçonné de corruption, doit faire face à de nouvelles accusations. Selon de nombreuses révélations de la presse allemande, les pratiques déviantes s'étendent à d'autres divisions que celles des communication et de l'énergie, déjà impliquées. L'ancien président, Heinrich von Pierer, est directement mis en cause. «Le scandale ronge l'entreprise comme un cancer», note la Süddeutsche Zeitung. Pour le groupe, les dégâts sont déjà immenses.
Rupture à l'amiable du contrat de travail, rallongement des périodes d'essai, suppression du CNE. La négociation s'annonçait difficile. Pourtant, syndicats (sauf la CGT) et patronats ont trouvé en janvier un accord sur le marché du travail. Le projet de loi examiné à l'Assemblée nationale à partir de ce mardi le retranscrit en partie. Revue de détail des principales mesures. Lire aussi : Projet de loi sur le marché du travail, le PS n'a presque rien à dire.
Les franchises médicales instaurées au 1er janvier ne sont qu'une nouvelle étape dans un long processus d'économies et de déremboursements entamé il y a plus de trente ans. L'assurance maladie n'a cessé de réduire ses prestations, sans grand effet sur le fameux trou de la Sécu. Retour sur les épidodes précédents. Lire également: paroles de malades.
Ce samedi 12 avril, des manifestations contre les franchises médicales, entrées en vigueur au 1er janvier, ont été organisées dans toute la France. En tête de ces protestations se trouvent des malades chroniques, séropositifs, diabétiques ou atteints de maladies orphelines. Ils refusent de devoir payer toujours plus. Mediapart en a rencontré plusieurs. Témoignages. Lire également: l'impasse des déremboursements.
La défiscalisation des cotisations sociales sur les heures supplémentaires devait relancer la croissance et augmenter le pouvoir d'achat. Moins d'un an après, la mesure est un échec. Outre son coût (4,1 milliards d'euros en 2008), Mediapart révèle une note du ministère du travail qui souligne l'importance de l'«effet d'aubaine» pour les entreprises et le détournement du dispositif. La France ne travaille pas plus pour autant.
Comme toujours, le diable se niche dans les détails. Salué par la plupart des partenaires sociaux (même si l'UPA, l'UNSA et FO y sont hostiles), le texte sur la représentativité et le financement des syndicats sur lequel ils ont arrêté, dans la nuit de jeudi à vendredi, « une position commune », révèle deux bombes cachées : une quasi-obligation d'adhérer à un syndicat et une mesure visant à supprimer toute référence à la durée légale du travail. Décryptage du texte.
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a transmis ce mercredi au parquet son rapport d'enquête sur de présumés délits d'initiés au sein d'EADS, et transmis ses griefs aux dix-sept personnes citées dans ce dossier, que Mediapart a révélé mardi. Cette révélation, relayée par de nombreux médias français et internationaux, a fait réagir EADS, l'AMF et certains des dirigeants cités. Lire aussi le détail du rapport de l'AMF, le cas Lagardère et l'analyse sur sa stratégie de communication.
En proposant de racheter Geodis, le nouveau président de la SNCF, Guillaume Pépy, s'inspire du modèle de la Deutsche Bahn. L'entreprise publique allemande transporte aujourd'hui plus de marchandises que de voyageurs. Bientôt privatisée, elle fonctionne depuis longtemps comme une entreprise privée.
ArcelorMittal a confirmé, vendredi 4 avril, aux syndicats la fermeture d'une partie de l'usine de Gandrange, en Moselle. Le bureau du directeur de l'usine a été mis à sac, des syndicalistes en sont venus aux mains. Après deux mois d'incertitude sur leur sort, les salariés sont exaspérés. Et d'autant plus en colère que Nicolas Sarkozy en personne avait promis de ne pas les laisser tomber.
ArcelorMittal a confirmé vendredi aux syndicats la fermeture d'une partie de l'usine de Gandrange, en Moselle. Le bureau du directeur de l'usine a été mis à sac, des syndicalistes en sont venus aux mains. Après deux mois d'incertitude sur leur sort, les salariés sont exaspérés. Et d'autant plus en colère que Nicolas Sarkozy en personne avait promis de ne pas les laisser tomber.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.