Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Auditionnés cette semaine par la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences en France, l’eurodéputé RN Thierry Mariani et l’ancien ambassadeur de France à Moscou Jean-Maurice Ripert ont livré deux visions opposées des liens entre la Russie et le parti de Marine Le Pen.
En une semaine, le ministre de l’intérieur a multiplié les déclarations péremptoires... mais fausses, qu’il s’agisse du profil des « casseurs » dans les manifestations, des BRAV-M, des munitions tirées à Sainte-Soline ou des secours empêchés sur place. Le Conseil d’État vient de qualifier un de ses propos d’« erroné ».
Alors que le recours au 49-3 a entraîné une multiplication des rassemblements et actions spontanés partout en France, le dispositif policier a renoué avec ses travers : interpellations massives et mal fondées, violences gratuites, mépris des libertés fondamentales.
La guerre vue du Kremlin (7/7)
— Un an de guerre en Ukraine
Depuis le début de la guerre, le président russe brandit à intervalles réguliers la menace nucléaire. Sans que cela n’ait influencé, pour l’heure, le comportement des alliés de l’Ukraine.
La guerre vue du Kremlin (6/7)
— Un an de guerre en Ukraine
Au bout d’un an de guerre, le front s’est stabilisé. Ni la Russie ni l’Ukraine ne sont en mesure de remporter la victoire. Mais ce n’est pas ce qui va freiner Vladimir Poutine. Fort du soutien des hommes du Kremlin, il prépare les Russes à une guerre longue, très longue.
La guerre vue du Kremlin (5/7)
— Un an de guerre en Ukraine
Depuis l’attaque du pont de Crimée, le dictateur russe fait feu de tout bois pour donner des gages à ses supporteurs ultranationalistes. Malgré la violence de sa réponse, qui frappe la population ukrainienne, et la confiance qu’il feint d’afficher, Poutine doit faire face à un début de fronde.
La guerre vue du Kremlin (4/7)
— Un an de guerre en Ukraine
Aux yeux du dictateur russe, le début du mois d’octobre 2022 devait être marqué par l’annexion des territoires occupés, et masquer ainsi les défaites militaires. À la place, les désillusions se sont succédé et Vladimir Poutine, qui fête ses 70 ans, apparaît de plus en plus contesté.
La guerre vue du Kremlin (3/7)
— Un an de guerre en Ukraine
L’invasion de l’Ukraine devait durer trois jours. Deux mois plus tard, l’armée russe a dû revoir ses objectifs à la baisse. Mais quand surviennent les premières victoires, Vladimir Poutine est persuadé qu’il a rectifié le tir. Il se trompe. Récit.
La guerre vue du Kremlin (2/7)
— Un an de guerre en Ukraine
Furieux envers ses services secrets à cause des renseignements défectueux fournis en amont de l’invasion de l’Ukraine, le président russe lance une purge. Des généraux et des agents du FSB sont dans la ligne de mire. Suite de notre récit des premiers jours de la guerre en Ukraine.
La guerre vue du Kremlin (1/7)
— Un an de guerre en Ukraine
Tyran inquiet, redouté de ses propres espions, Vladimir Poutine vit dans la crainte de la trahison depuis le début de la guerre en Ukraine. Une peur savamment alimentée par les services de renseignement américains. Récit.
Marina Ovsiannikova, la journaliste qui avait osé brandir une pancarte d’opposition à la guerre, raconte comment elle a pu échapper aux griffes de Poutine, grâce à l’aide de RSF. La question de l’intervention d’un service de renseignement reste ouverte.
La représentante du Parquet national antiterroriste a tenu un discours de fermeté à l’égard de ces membres de l’ultradroite qui projetaient d’assassiner le président de la République… avant de requérir des peines modérées.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.