Nejma Brahim

Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).

Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).

Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.

Contacts

Twitter
@NejmaBrahim

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • À Annecy, « ça confine à l’horreur » 

    France — Reportage

    De nombreux passants, habitants et touristes, sont venus rendre hommage jeudi aux victimes de l’attaque qui a fait six blessés, parmi lesquelles quatre très jeunes enfants. Un « choc » dans une ville « tranquille » où personne ne s’attendait à un tel niveau de violence.

  • À Mayotte, le blocage des centres de soins se poursuit et met en péril la santé des habitants

    Outre-mer

    Un malade de la tuberculose en rupture de traitement, un autre, séropositif, placé en rétention en vue de son expulsion, des membres du corps médical contraints de faire de la « résistance » pour soigner des patients… La situation sanitaire ne cesse d’empirer sur l’île.

  • Fervente partisane de l’accueil des migrants, une adjointe de Callac est écartée

    France

    Le conseil municipal, réuni à huis clos dans le petit bourg des Côtes-d’Armor, a décidé la mise à l’écart de la communiste Laure-Line Inderbitzin. Elle avait parlé d’une « erreur impardonnable » du maire à propos de l’abandon d’un projet d’accueil de réfugiés dans la commune.

  • À Mayotte, une justice débordée et inquiète des effets de l’opération Wuambushu

    Outre-mer — Reportage

    Alors que le vaste projet de décasage et d’expulsions massives vers les Comores s’est accéléré ce lundi matin, parole au monde judiciaire de l’île, qui raconte ses craintes et dit combien il se sent « délaissé ».

  • À Paris, l’extrême droite s’attaque à une école occupée par de jeunes exilés

    Migrations — Vidéo

    Mardi 16 mai, le groupuscule d’extrême droite Les natifs est venu manifester devant un établissement du XVIe arrondissement de Paris où sont hébergés de jeunes étrangers. Mediapart est allé à la rencontre de ces exilés et des bénévoles qui les encadrent, qui déplorent un climat de « haine ».

  • En Turquie, l’opposant à Erdoğan s’en prend aux réfugiés

    Europe — Note de veille

    Dans un discours particulièrement virulent, Kemal Kılıçdaroğlu a voulu convaincre ses électeurs par la mise en avant d’un prétendu « risque migratoire », expliquant que le nombre de personnes réfugiées augmenterait si le président sortant restait au pouvoir.

  • Depuis dix jours, des collectifs pro-Wuambushu bloquent l’accès aux centres de soins à Mayotte

    Outre-mer

    De Jacaranda à Dzoumogné, en passant par le centre hospitalier de Mayotte, des habitantes de l’île bloquent plusieurs points d’accès aux soins pour protester contre le bras de fer imposé par les Comores, qui refusent de reprendre leurs ressortissants expulsables dans le cadre de l’opération voulue par Gérald Darmanin.

  • Haine anti-migrants : à Paris, une association d’aide aux exilés craint des représailles

    Migrations

    Après des élus de Callac et Saint-Brevin-les-Pins, l’association Utopia56 dénonce un harcèlement croissant de l’extrême droite à son égard, alors qu’elle bataille pour faire reconnaître le droit à l’hébergement des plus vulnérables. Elle redoute « un effet domino » des violences et un passage à l’acte.

  • À Saint-Brevin-les-Pins, la démission d’un maire lâché par l’État

    Politique

    Menacé par l’extrême droite en raison de sa politique d’accueil des réfugiés, Yannick Morez a fini par démissionner mercredi. Il veut quitter la ville. En cause, notamment : l’inertie de l’exécutif et la responsabilité de Gérald Darmanin. Le ministre était alerté depuis des semaines.

  • Avant l’opération Wuambushu, une pluie de retraits de titre de séjour s’est abattue sur Mayotte

    Outre-mer — Reportage

    Une trentaine d’habitants de Mayotte ont reçu une notification de la préfecture les informant que leur carte de séjour leur serait retirée. Ces derniers ont tous un point commun : avoir utilisé la domiciliation d’un seul et même homme, qui a voulu aider les personnes sans adresse vivant dans un bidonville.

  • Un mineur a été blessé par balle par les forces de l’ordre à Mayotte

    Outre-mer — Enquête

    Le jeune homme de 17 ans affirme ne pas avoir participé aux affrontements entre jeunes et police à Doujani, dans la banlieue sud de Mamoudzou, jeudi 27 avril. Il a reçu une balle dans le mollet et a depuis été placé sous contrôle judiciaire. Il s’exprime pour la première fois auprès de Mediapart.

  • Mayotte : à Tsoundzou, les forces de l’ordre accusées d’avoir provoqué le chaos

    Outre-mer — Reportage

    Que s’est-il passé dans ce village situé au sud de Mamoudzou, où des groupes de jeunes ont affronté policiers et gendarmes durant trois jours, avant même que l’opération « Wuambushu » ne débute ? Selon nos informations, des habitants ont été gazés la veille de l’Aïd, déclenchant les hostilités qui ont suivi.