Nejma Brahim
Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).
Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Pour m'écrire : nejma.brahim@mediapart.fr
Twitter : https://twitter.com/NejmaBrahim
Consultez ici ma déclaration d'intérêts.
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Tragédie aux portes de l’Europe : des politiques migratoires plus mortelles que jamais
La triple barrière de Melilla, côté espagnol, 12 kilomètres de grillages, tranchées, barbelés, capteurs de bruit, caméras, miradors... © Photo d'archives (octobre 2015) - Rachida El Azzouzi / Mediapart
Vendredi 24 juin, des migrants subsahariens ont tenté de gagner l’Espagne depuis Nador, au Maroc, où des tentatives de passage se font régulièrement. Mais cette fois, ce qui s’apparente à un mouvement de foule a causé la mort d’au moins 23 personnes aux portes de l’Europe.
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Des témoins confirment l’humiliation infligée à une lycéenne voilée avant le bac
Lors de l'épreuve de philosophie du Baccalauréat, à Paris, le 15 juin 2022. © Photo Thomas Coex / AFP
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
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La France refuse de protéger des exilés arméniens installés durablement en Ukraine
Lusine, Tatul, Hripsime et Hermine, d'origine arménienne, ont fui l'Ukraine mais n'ont pas obtenu de protection en France. © Nejma Brahim / Mediapart
Plusieurs familles ayant fui la guerre ont reçu, fin avril, une décision de la préfecture de Seine-Maritime leur indiquant que la protection temporaire ne leur était pas accordée, alors qu’elles avaient un titre de séjour permanent en Ukraine. Le tribunal a suspendu ces décisions.
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Le Royaume-Uni sabote le droit d’asile
Des manifestants devant le centre de rétention situé près de l'aéroport de Gatwick, à Londres, le 12 juin 2022. © Photo Niklas Halle’n / AFP
Londres a validé, en avril, un plan pour envoyer au Rwanda des exilés arrivés au Royaume-Uni pour demander refuge, franchissant un pas de plus dans la sous-traitance du droit d’asile. Mardi soir, le premier vol prévu pour Kigali a été annulé après une décision de la Cour européenne des droits de l’homme.
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Ternopil s’organise pour accueillir les réfugiés ukrainiens
Un espace a été aménagé dans la communauté d'agglomération pour permettre aux réfugiés de se vêtir gratuitement. © Nejma Brahim / Mediapart
Au sud-ouest de Kyiv, dans la région de Ternopil, treize villages s’occupent, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, de plusieurs milliers de réfugiés venus de l’Est. Deux convois d’aide humanitaire sont déjà arrivés de Pologne pour soutenir ces élans de solidarité.
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Le Conseil d’État retoque le « tout en ligne » pour le droit au séjour
Des usagers étrangers devant la préfecture de Créteil, en décembre 2019. © NB
Dans une décision rendue vendredi 3 juin, le Conseil d’État annule les textes imposant la dématérialisation des démarches en préfecture, pointant les difficultés rencontrées par les étrangers. Il impose au gouvernement de proposer des alternatives à ces usagers.
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Mort de Blessing, 20 ans, à la frontière : un témoin sort de l’ombre pour accuser les gendarmes
Blessing Matthew, morte à 20 ans près de Briançon en passant la frontière. © Document Mediapart
La Nigériane Blessing Matthew a été retrouvée noyée dans les Alpes en 2018, après que des gendarmes ont tenté de l’interpeller. Alors qu’un non-lieu a été prononcé, un témoin clé parle aujourd’hui pour la première fois et met en cause les forces de l’ordre. Mediapart l’a rencontré. Une sœur de Blessing et l’association Tous migrants demandent la réouverture du dossier. Révélations.
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En Ukraine, la guerre a déplacé des milliers d’orphelins et d’enfants placés
Une orpheline hébergée avec sa famille d'adoption dans une église à Lviv, le 17 mai. © Photo Nejma Brahim / Mediapart
Les enfants représentent, avec les femmes, la majeure partie des déplacés internes et des réfugiés ukrainiens. Dans l’ouest de l’Ukraine, des orphelins de la guerre et des enfants placés tentent de se reconstruire une vie, loin de leur maison et de leurs habitudes.
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À Lviv, la bataille du logement pour les réfugiés et leurs aidants
Inna a dû quitter la région de Donetsk en vue de son accouchement, faute d'hôpitaux sur place. © Nejma Brahim / Mediapart
Dans cette ville de l’ouest de l’Ukraine, qui a compté jusqu’à 300 000 déplacés internes, le prix des locations a fortement augmenté. Résultat : les volontaires doivent payer toujours plus cher pour se loger, tandis que la ville est contrainte d’installer des préfabriqués pour y héberger les réfugiés.