Après douze ans de presse quotidienne régionale et une année de révolution en Egypte, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2011.
Pour me joindre : rachida.el-azzouzi@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Fruit d’un compromis de plus de 70 organisations, la société civile algérienne a proposé une feuille de route pour une vraie transition. Mais le pouvoir tente de sauver sa peau en poursuivant une purge sans précédent frappant un à un les piliers du régime Bouteflika.
Le pouvoir algérien a dû se résoudre à annuler l’impossible présidentielle du 4 juillet, mais il maintient le pays dans l’impasse en refusant de se plier au vœu de démocratie du peuple. Ce dernier renchérit dans la contestation, après la mort du militant mozabite Kamel Eddine Fekhar.
Emmanuel Macron a reçu mercredi le maréchal Khalifa Haftar, qui vient de replonger la Libye dans une troisième guerre civile et de torpiller des années d’un processus de paix déjà extrêmement difficile. La France persiste dans l’ambiguïté au nom de la lutte contre le terrorisme et de « la sécurité des Français ». Entretien avec la chercheuse Virginie Collombier.
La première semaine du procès historique des suicides à France Télécom a été dense et intense. L’ancien PDG Didier Lombard s’obstine dans le déni et la morgue. Plusieurs témoins ont cependant révélé la fabrique institutionnelle de la violence au sommet du groupe, et les alertes envoyées.
Alors que les Algériens s’apprêtent à défiler pour le 12e vendredi d’affilée, le journaliste et écrivain Akram Belkaïd revient sur le processus révolutionnaire et les concessions du pouvoir. Même si elles vont de plus en plus loin, elles n’équivalent pas à une véritable transition démocratique.
Pourquoi la Tunisie est-elle régulièrement citée comme une « exception » à l’échelle du monde arabe ? Comment se débat-elle face à ses deux voisines : l’Algérie, qui se soulève depuis plus de deux mois contre le système Bouteflika, et la Libye, qui vit sous la menace d’un embrasement généralisé ? C’est le débat de notre nouveau « Maghreb Express ».
Nouvelle semaine de protestations riche en rebondissements en Algérie. Vendredi 19 avril, pour le neuvième vendredi consécutif, des millions d'Algériennes et d'Algériens ont à nouveau défilé dans le pays.
En Égypte, le président Sissi prépare depuis plusieurs mois une révision constitutionnelle afin de rester au pouvoir au moins jusqu'en 2030. Mardi 16 avril, le Parlement égyptien, mis au pas, a validé cette perspective dans un silence international assourdissant.
D’énormes manifestations ont eu lieu dans toutes les villes du pays, ce vendredi 12 avril, pour refuser à nouveau un après-Bouteflika organisé par ses proches et une transition imposée par l’armée. Le chef d’état-major, nouvel homme fort du pays, se trouve dans une impasse.
En lançant jeudi 4 avril une offensive militaire pour conquérir la capitale Tripoli, l’autoproclamé chef de l’Armée nationale libyenne (ANL) qui se rêve un destin à la Sissi a pulvérisé un long et déjà très laborieux processus de paix.
« Nous avons dit tous, c’est tous » : ce slogan a résonné partout dans le pays ce vendredi pour clamer le refus de toute implication des anciens fidèles du président déchu dans la transition politique. Plusieurs millions d’Algériens ont pris d’assaut les rues, à l’occasion des premiers grands rassemblements depuis le départ de Bouteflika.
Alors que le peuple algérien se prépare à « vendredir » (le nouveau verbe pour dire « manifester chaque vendredi »), entretien avec Mouloud Boumghar, spécialiste de droit public, qui appelle à des élections constituantes pour une vraie transition indépendante et démocratique.
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Le journaliste algérien Khaled Drareni a été condamné ce lundi 10 août à la très lourde peine de trois ans de prison ferme pour avoir exercé son métier de journaliste. C'est la plus lourde peine jamais prononcée contre un journaliste depuis l'indépendance du pays en 1962. Le journalisme est donc un crime en Algérie. Terrible nouvelle et dérive d'un pouvoir autoritaire, répressif.
Si l'Algérie vous passionne et que vous êtes sur les réseaux sociaux, vous suivez forcément Khaled Drareni sur Twitter où il est très actif et incontournable. Le jeune quadra croupit en prison depuis 52 jours. Pour avoir fait son métier de journaliste.
Idir, légende de la musique berbère, est mort samedi 2 mai. Et c'est toute notre enfance qui se fracasse, le coeur qui saigne. Comme disait Bourdieu, Idir, « ce n’est pas un chanteur comme les autres. C’est un membre de chaque famille. »
« Kho », « frère » en dialecte algérien. Parmi les lauréats du très couru World Press Photo, trois photographes mettent en lumière la jeunesse en première ligne de deux soulèvements arabes, le Hirak en Algérie et la révolte soudanaise.
Plus d’une cinquantaine de femmes journalistes, dont je fais partie et venant des quatre coins du monde, apportent leur soutien à la journaliste marocaine Hajar Raissouni sous les verrous depuis plus d'un mois pour avortement illégal et relations sexuelles hors mariage.