Journaliste à Mediapart.
Sinon, des années à Libération, trois ans aux Inrockuptibles, auteur du «Naufrage de la psychiatrie» et de «Nos chères 35 heures» tous deux publiés chez Albin Michel en 2006 et 2008.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Retour sur trois films (dont « Notturno », de Gianfranco Rosi) projetés cette semaine en Ardèche, lors des États généraux du film documentaire. Où dans des formes, des temporalités et des regards très différents, il est démontré qu’il ne faut pas toujours désespérer de l’état du monde.
Cet été, de nombreux festivals ont plié bagages face au Covid. Mais pas les États généraux du film documentaire. Ils s’ouvriront lundi 17 août dans une version certes allégée, mais avec prolongations sur la plateforme du documentaire d’auteur Tënk.
Mediapart questionne la précarité qui ronge le photojournalisme avec Maryvonne Lepage, la mère de la photographe française Camille Lepage tuée en Centrafrique en mai 2014 et la sociologue Irène Jonas, auteure d’un rapport sur les conditions dégradées dans lesquelles se pratique le métier.
Avec la plateforme du documentaire d’auteur, nous aiderons chaque année à la finalisation de quatre films traitant d’enjeux politiques, sociaux ou écologiques contemporains.
Selfie souvenir, selfie sarcastique, selfie politique… cette nouvelle pratique photographique fait l’objet d'une exposition en ce moment à Vichy. Entretien avec le commissaire de l’exposition, le photographe Olivier Culmann.
Un mouvement inexpliqué, des assassinats sans mot d’ordre et ce cri : « Ça suffit la connerie ! »… Dans Désordre, court récit jubilatoire, la romancière Leslie Kaplan raconte la fable des révoltes d’aujourd'hui. Où, sans jamais le dire, le rire peut porter la couleur jaune.
Pour les 25 ans des Rencontres de la jeune photographie internationale, la préfecture des Deux-Sèvres se pare des travaux des résidents réalisés au fil des ans. Un foisonnement de regards qui disent un territoire, un patrimoine et racontent aussi une petite histoire de la photographie.
Depuis plus d’un an, le milieu de la photographie semble ouvrir les yeux sur l’anormale sous-exposition des femmes photographes. Mediapart en débat avec les photographes Marie Docher et Catalina Martin-Chico, ainsi que Jean-François Leroy, directeur du festival Visa pour l’image.
À l’occasion de l’exposition, au Centre Pompidou, « Photographie, arme de classe », l’historienne de l’art Damarice Amao explique comment, dans les années 1920-1930, se mit en place en France un langage photographique à la fois militant, critique et esthétique.
En un an, cette plateforme de vidéo à la demande a trouvé son public. En 2018, grâce à un changement des règles du CNC, elle pourrait commencer à coproduire des films et à soutenir un secteur confronté à une grave crise de la production. Désormais, il lui faudrait juste quelques abonnés de plus.
Dans un essai érudit, vif et par endroits très personnel, Ruwen Ogien met en pièces le dolorisme, cette théorie qui voudrait que « ce qui ne tue pas rend plus fort ». Car non seulement cette assertion est fausse, mais surtout elle risque de « conduire les plus faibles, les plus gravement malades ou handicapés au fatalisme, à accepter le sort cruel qui leur est fait, comme si c’était le mieux qu’ils pouvaient espérer ».
Quels facteurs font qu'un territoire décline ? Et comment y remédier ? Entretien vidéo avec Laurent Davezies, économiste et professeur au CNAM.
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Plus de 90 dossiers reçus cette année, et quatre retenus pour être aidés dans leur finalisation. Ils parleront de la psychiatrie à l'hôpital public, des fractures du Liban, de la vie avec le cancer et d'une histoire de sanglier dans les Cévennes.
Antoine Dubos signe un documentaire étonnant, tourné dans l'école de police de Oissel, en Normandie. Se révèlent ici la vision du monde et de ses dangers qu'intègrent des forces de l'ordre. Quelques séances en salle sont programmées.
La pollution du fleuve Rio Doce au Brésil, des conversations entre détenus et surveillants de prison, la vie abimée d'une rivière et les souvenirs d'anciens pensionnaires d'un centre de redressement en Savoie, sont les thématiques abordées par les films sélectionnés.
Le photographe qui a publié en mars dernier sur Mediapart l'histoire de « Peyo, cheval soignant en soins palliatifs » a reçu vendredi le Visa d'or Magazine lors du festival Visa pour l'Image de Perpignan.
Avec « Le fils de l'épicière, le maire, le village et le monde », la réalisatrice Claire Simon fait, à travers ses habitants, le portrait de Lussas en Ardèche, un village où culture et agriculture se nourrissent mutuellement.