Je suis né sous Giscard (mais vers la fin). J'aime beaucoup trop supporter Montpellier, regarder du cyclisme et les ris de veau. Je suis titulaire d'un DEA de science politique et diplômé de l'ESJ de Lille. J'ai couvert l'actualité des partis de gauche pour Mediapart depuis sa création en 2008 (après des passages à Midi Libre, Libération, lefigaro.fr et 20minutes.fr)…
Depuis le 5 mars 2018, j'occupe aux côtés de Carine Fouteau la fonction de co-directeur éditorial de la rédaction.
J'ai aussi co-écrit avec Lilian Alemagna de Libération une biographie de Jean-Luc Mélenchon, parue en janvier 2012 (Le Plébéien, Robert Laffont) et remise à jour en mai 2018 (A la conquête du peuple, Robert Laffont).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le député socialiste fait le point sur ses ambitions d'avant congrès, prenant ses distances avec les «reconstructeurs» et se prononçant pour une «synthèse réformiste avec les deux présidentiables (Royal et Delanöe), qui n'ont pas intérêt à s'abîmer si tôt».
Les socialistes ont tranché sans trancher. Divisé lors de son bureau national entre partisans du refus en bloc et tenants de la négociation sur la réforme des institutions, le parti socialiste a posé ses conditions, mais navigue encore à vue, ni au clair ni vraiment unitaire sur sa stratégie.
La fédération socialiste du Puy-de-Dôme a demandé à la direction du parti l'exclusion de l'ancien ministre, ainsi que celles de l'actuel président du conseil général et de dix-sept autres élus socialistes du département. Le parti devra trancher lors de son bureau national de mardi.
De retour au premier plan dans l’avant-congrès socialiste, après sa brillante réélection à la mairie de Lille, Martine Aubry a confirmé son envie de participer à nouveau aux débats nationaux du PS, après s’y être «sentie mal à l’aise ces dernières années». Mais sa "traversée du désert" nordiste fut parsemée de cactus. Mediapart décrypte la renaissance d'une ex-ministre de l'Emploi devenue femme forte du Beffroi.Lire aussi, comment le PS fait monter les enchères sur la réforme des institutions.
C'est le grand amour : Jack Lang et Jean-Marie Le Guen font les boîtes de nuit d'Abidjan avec le président Laurent Gbagbo... Cette visite relance le débat au sein du PS sur les responsabilités de la présidence ivoirienne dans la guerre civile qui a abouti à la partition du pays. François Hollande explique à Mediapart qu'il est urgent de se tenir «à distance».
Max Mosley a-t-il des excuses? Le président de la Fédération internationale d'automobile, qui a été surpris par un tabloïd anglais lors d'une orgie sexuelle à connotation hitlérienne, est lui-même le fils d'une figure du fascisme anglais. Et, comme nombre de «fils de» leaders du IIIe Reich, il a bien du mal à se départir d'un héritage symbolique lourd.
En plein succès du film Bienvenue chez les Ch'tis, la banderole déployée samedi par des supporters du PSG n'en finit pas d'indigner la France du sport. La victoire du club parisien en finale de la Coupe de la Ligue a été totalement occultée par le message recouvrant sur vingt mètres une tribune du Stade de France. Le président du PSG a présenté ses excuses au public lensois.
Le photographe Cyril Cavalié a suivi la mobilisation pacifiste d'un millier d'activistes (700 selon la police), qui ont tenté samedi de «fermer» le siège de l'Otan à Bruxelles, pour commémorer les cinq ans de la guerre en Irak. Interpellé avec 450 autres personnes, il a passé plus de sept heures entre les mains de la police belge, tout en parvenant à se servir de son appareil. Récit et photos.
L'annonce par Nicolas Sarkozy, le 8 janvier, de la suppression de la publicité sur l'audiovisuel public inquiète les professionnels. Philippe Lefait, présentateur des «Mots de Minuit», sur France 2, craint que l’indépendance ne soit mise à mal tandis que Marcel Trillat, documentariste et administrateur de France Télévision de 2001 à 2006, estime que «cette affaire est un piège».
Le socialiste Claude Bartolone a été élu le 20 mars à la tête du conseil général de Seine-Saint-Denis. Propriété du PCF depuis sa création en 1967, ce département était un emblème de la banlieue rouge, qui s’effondre. Enquête sur trente années de lente disparition du "communisme municipal".
Christian Blanc, ancien rocardien et nouveau secrétaire d'Etat à la Région Capitale, va affronter Jean-Paul Huchon, ancien rocardien et président du conseil régional, qui dénonce déjà «une déclaration de guerre de l'Etat».
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
C’est avec une tristesse infinie que nous venons d’apprendre le décès d’Arnaud Romain, le 13 juillet à Saint-Brieuc. Il était sans doute le plus discret des contributeurs de Mediapart, au point qu’il s’est toujours effacé derrière la signature des journalistes. Lui lisait leurs textes, avec talent et passion, pour une version audio de nos articles, qu’il a peu à peu érigée en rendez-vous de plus en plus fréquent et apprécié de nos abonné·es. Il s’en va mais sa voix reste avec nous, à jamais.
Députés et sénateurs sont désormais 332 à avoir fait connaître leurs réponses. Seuls 95 d'entre eux se disent à la fois favorables aux deux points de la réforme, inscription de l'état d'urgence dans la Constitution et déchéance de nationalité. Le panorama qui se dégage laisse entrevoir de grandes difficultés pour le pouvoir, en l'état du projet, à faire adopter sa révision constitutionnelle.
Les vacances sont finies, la rédaction est au complet, et nos relances commencent à porter leurs fruits. Le paysage politique se dessine plus précisément, au gré des réponses parlementaires à notre questionnaire. Sur la déchéance de nationalité, la droite soutient le pouvoir, et la gauche le conteste.
Une dizaine de jours après notre sollicitation des 925 députés et sénateurs au sujet de l’inscription dans la constitution de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, un premier paysage politique se dessine.
Pour ou contre l'inscription de l'état d'urgence dans la constitution et la déchéance de nationalité pour les binationaux coupables de terrorisme? Ce débat sera discuté au Parlement en février 2016. Comme nous jugeons le sujet décisif, il nous apparaît tout aussi important que chaque parlementaire puisse expliquer son choix à venir. Ce 29 décembre, ils sont 34 (sur 925) à nous avoir répondu.