Jérôme Ferrari: «Le pire n’est peut-être pas toujours certain, mais il est toujours possible»
Alors que le pouvoir politique vide les mots de leurs sens, comment réconcilier l’expression et les faits ? La littérature peut-elle jouer un rôle dans le « monde d’après » ? Le changement espéré est-il possible ? Entretien avec l’écrivain Jérôme Ferrari, prix Goncourt 2012.
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L’écrivainL’écrivain Jérôme Ferrari, prix Goncourt 2012 et auteur du roman À son image (Actes Sud), se désole de « l’exercice constant du déni » opéré par le pouvoir politique. « On vide les mots de leurs sens et on rend par là même impossible toute discussion, c’est-à-dire toute vie démocratique », dit-il. Devant un tel phénomène, quel rôle peut jouer la littérature ? Comment réconcilier l’expression et les faits ? Est-ce seulement possible ?