Été 2001 : le pouvoir italien réprime avec une violence inouïe le contre-sommet du G8, faisant un mort. Le roman noir de Frédéric Paulin, « La Nuit tombée sur nos âmes », replonge avec brio dans l’événement qui a mis un coup d’arrêt au mouvement altermondialiste.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
L’anniversaire est passé quasiment inaperçu. L’année dernière, le contre-sommet du G8 à Gênes a eu 20 ans. Peu de commémorations ont fleuri. Pourtant, l’événement annonçait une ère nouvelle, dont on ressent aujourd’hui de manière aiguë les effets mortifères. Le rassemblement de 400 000 personnes venues du monde entier, entre le 19 et le 22 juillet 2001, en marge du G8, a marqué à la fois le point d’orgue du mouvement altermondialiste, et le moment où il a manqué d’expirer sous les coups du libéralisme autoritaire.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.