En recevant le Turc liberticide Recep Tayyip Erdoğan vendredi 5 janvier, Emmanuel Macron va au-delà d'une diplomatie fondée sur les réalités. Il joue avec notre crainte de la menace dictatoriale. Pour cultiver son ascendant et s'embellir en ce miroir...
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LeLe côté caméléon kaléidoscopique d'Emmanuel Macron défie les étiquettes, dont il se méfie. Elles collèrent à ses deux prédécesseurs. Jusqu'à les faire disparaître sous les dénominations infamantes reprises en chœur par les électeurs : Nicolas Sarkozy n'était plus, aux yeux de tous, que le vulgaire insensé ; puis François Hollande l'empoté dépassé. Du coup, M. Macron refuse de se laisser épingler par les entomologistes médiatiques : insaisissable il se veut. Aucune danse du scalp définitionnelle ne pourra le « jivariser » !