« Vous êtes Chloé Delaume ? » La phrase inaugurale d'Une femme avec personne dedans invite à la rencontre. Pour Mediapart, elle évoque la responsabilité de l'auteur, son identité, sa haine des « couillidés » et des romans à l'eau de rose. De « Chloé Delaume », identité fictive et nom d'auteur, elle fait un geste performatif, politique. Entretien vidéo, lectures et extrait du roman en pdf.
« Vous êtes Chloé Delaume ? », phrase d'ouverture d'Une femme avec personne dedans. Une interrogation qui a de quoi surprendre les lecteurs fidèles de l'auteur, plus habitués à des affirmations, à ses « Je m'appelle Chloé Delaume ». Chloé Delaume, née en 1973 à Paris dans le corps d'une autre – une « Nathalie » –, vingt livres en douze ans, des Mouflettes d'Atropos à cette Femme, avec personne dedans. Une interrogation liminaire qui contamine, étrangement, jusqu'au nom de la maison de collection – un Seuil – et la collection qui accueille ce livre – Fiction & Cie. (Voir, sous l'onglet Prolonger, de son point de vue, comment cet auteur s'est approprié la notion littéraire d'« autofiction ».)
L’inventaire de la perquisition menée par le FBI au domicile de Donald Trump, en Floride, a été rendu public vendredi. Les agents fédéraux ont saisi dans la villa de l’ancien président plusieurs documents classés top secret et diverses notes, dont l’une concerne Emmanuel Macron. Trump est soupçonné d’avoir mis en danger la sécurité nationale.
Alors que Salman Rushdie a été grièvement blessé vendredi 12 août, nous republions l’analyse de Christian Salmon mise en ligne en 2019 à l’occasion des trente ans de l’affaire Rushdie, lorsque l’ayatollah Khomeiny condamna à mort l’écrivain coupable d’avoir écrit un roman qu’il jugeait blasphématoire. Ce fut l’acte inaugural d’une affaire planétaire, sous laquelle le roman a été enseveli.
Le pétrole est plus que jamais une manne pour Moscou. En dépit des sanctions, la Russie produit et exporte pratiquement autant qu’avant l’invasion de l’Ukraine, selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie, et les prix se sont envolés.
Le ministre de l’intérieur veut priver de titre de séjour les personnes étrangères qui manifestent un « rejet des principes de la République ». Cette mesure, déjà intégrée à la loi « séparatisme » de 2021 mais déclarée inconstitutionnelle, resurgit dans le texte qui doit être examiné d’ici la fin de l’année.
par
Camille Polloni
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