En s’inspirant de Marx mais en prenant des libertés avec son appareil théorique, des féministes ont mis en évidence un rapport social de sexe, irréductible à la domination du capital. Séparant et hiérarchisant hommes et femmes, il n’est cependant pas figé et fonctionne toujours en « imbrication » avec d’autres rapports sociaux. Troisième volet de notre série d’été sur Marx.
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L’an dernier, la notion de « charge mentale » a fait l’objet d’une popularisation inédite, notamment grâce à un strip numérique de la dessinatrice Emma. Si elle exprime particulièrement bien une contrainte invisible – celle d’avoir toujours en tête, plus que les conjoints, la nature et l’organisation des tâches domestiques et familiales à accomplir –, l’expression n’est pas nouvelle. Elle aurait été forgée au cours des années 1980 dans le milieu de la recherche consacrée aux conditions de travail. Sans que la notion soit employée telle quelle, on peut cependant faire remonter à une décennie plus tôt l’évocation de ce qu’elle recouvre.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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