Roberto, Anton, Ivan et Lorenzo sont lycéens. Italiens, du nord. De Milan. De ses meilleurs quartiers, quoique périphériques. Rien ne leur manque, si ce n’est l’espoir, l’avenir auquel croire. Dans leur classe de terminale, il y avait un cinquième garçon. Mais ce Simone s’en va pour le Royaume-Uni d’avant le Brexit, où son père lui a trouvé une de ces voies royales qui mènent aux existences princières de la bourgeoisie mondialisée. « Avant Simone, personne autour de nous n’avait décidé de partir […] Simone était le premier de la bande qui envisageait son avenir ailleurs, loin de nous. Et une chose était claire : si partir était une grande opportunité, ceux qui restaient étaient des nuls », dit Lorenzo, narrateur de Manquent à l’appel de l’Italien Giorgio Scianna, sorti en France ce 4 janvier.
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Roberto, Anton, Ivan et Lorenzo sont lycéens. Italiens, du nord. De Milan. De ses meilleurs quartiers, quoique périphériques. Rien ne leur manque, si ce n’est l’espoir, l’avenir auquel croire. Dans leur classe de terminale, il y avait un cinquième garçon. Mais ce Simone s’en va pour le Royaume-Uni d’avant le Brexit, où son père lui a trouvé une de ces voies royales qui mènent aux existences princières de la bourgeoisie mondialisée. « Avant Simone, personne autour de nous n’avait décidé de partir […] Simone était le premier de la bande qui envisageait son avenir ailleurs, loin de nous. Et une chose était claire : si partir était une grande opportunité, ceux qui restaient étaient des nuls », dit Lorenzo, narrateur de Manquent à l’appel de l’Italien Giorgio Scianna, sorti en France ce 4 janvier.
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