Goya, la «marée blanche» madrilène et la crise en Europe
Le milieu de la santé à Madrid poursuit sa mobilisation. Dernier coup d'éclat : la reconstitution vivante d'un tableau de Goya, devant le Prado, intitulé Les Fusillades de la santé madrilène. Où l'on repense au Passion, de Godard, qui se risquait déjà à reconstituer ce classique de la peinture européenne, sur l'héroïsme et la résistance.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Les peintures sont des armes. C'était le 3 mai dernier, à Madrid, à l'entrée du musée du Prado. Des aides-soignantes, des infirmiers et des médecins sont là, en plein soleil. Ils ont enfilé leur blouse de travail, et convoqué les journalistes. Les membres de l'AFEM, l'un des collectifs mobilisés contre la privatisation en cours d'hôpitaux publics à Madrid, reconstituent l'un des plus célèbres tableaux de Goya, le Tres de Mayo (3 mai) dont l'original, peint en 1814, est conservé au Prado.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.