Christine Montalbetti, dans une chambre japonaise, «ce 11 mars 2011»
Auteur d’une Journée américaine (2009), Christine Montalbetti nous offre une journée japonaise avec Love Hotel : le trouble érotique devient le pressentiment de la catastrophe à venir, le 11 mars 2011. Présente au Japon lors du tsunami, l’écrivain raconte l’indicible et fait de la fiction une « éthique », la trace d’un Japon disparu. Entretien vidéo et bonnes feuilles.
LoveLove Hotel est un récit d’amour et de mort, 24 heures de la vie d’un couple, le 11 mars 2011, lorsque la catastrophe à venir est imminente. « Pour l’instant tout semble encore arrêté, ces arbres nus, comme stupéfaits » mais « je ne sais quel frisson dans l’air fait songer que quelque chose ici se termine », dans cette journée japonaise, « requiem à l’hiver ».