«Under The Silver Lake», voyage initiatique dans une cité des anges labyrinthique
Sortie ce mercredi du troisième long métrage de l’Américain David Robert Mitchell. Boudé à Cannes, Under the Silver Lake lance un jeune homme désœuvré dans le dédale de Los Angeles. Rébus, nymphettes, refrains et messages secrets : un beau film sur les mystères et les charmes de la culture populaire.
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Devant un film aussi profus qu’Under the Silver Lake, en salles ce mercredi 8 août, il est logique de vouloir isoler quelques scènes pouvant servir de points de repère. J’en évoquerai deux. Plus une. Lorsque Sam – 33 ans, sans emploi – rend nuitamment visite à un ami qui vit sur une des collines qui dominent Los Angeles, celui-ci lui fait une démonstration du drone qu’il a acquis et dont la caméra lui permet de pénétrer l’intimité d'inconnus. Le jeune homme a découvert une superbe blonde qui rentre chez elle précisément à l’instant où il stabilise l’appareil devant la fenêtre de son appartement. Démarre alors un strip-tease qu’interrompent, sans alerte ni motif apparent, les pleurs de la jeune femme. Silence quelque peu contrit des deux compères, qui préfèrent s’abstenir de tout commentaire.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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