Marcel Detienne: «L’identité nationale, c’est l’hypertrophie du moi»
Parti depuis longtemps en guerre contre les historiens qui se mettent au service dela France, l'anthropologue comparatiste Marcel Detienne n'est pas surpris de la tournure prise par l'actuel débat sur l'identité nationale. Cela ne l'empêche pas une nouvelle fois de déployer toute son érudition et son ironie mordante pour le moquer, tout en s'en prenant à des historiens tels que Fernand Braudel ou Pierre Nora.
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Anthropologue «baptisé comparatiste», Marcel Detienne a travaillé aux côtés de Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet à démythologiser «nos chers Grecs» éternels. Né à Liège en 1935, élève étranger à l'Ecole normale supérieure, il a fait une grande partie de sa carrière aux Etats-Unis comme professor of classics de la prestigieuse université Johns-Hopkins à Baltimore. C'est ce regard distant qu'il porte sur la France qui l'a conduit, plus récemment mais bien avant qu'un ministère de l'identité nationale ne soit institué, à questionner cet inlassable besoin gallo-romain de profondes et, si possible, chrétiennes racines.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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