14-18: Hollande a tranché au profit des baïonnettes
En commémorant la prétendue «Grande » guerre, François Hollande a perdu l'occasion non pas de se taire – ce qu'il ne cesse de faire en articulant ! –, mais de parler, enfin haut et fort. Pour fustiger ce carnage industriel au lieu de l'exalter, en petit notable conformiste de la République… Parti pris et vidéo.
LaLa gauche française, confrontée aux guerres du XXe siècle, s’est hélas toujours trompée à l’unisson du pays. Il fallait refuser de partir la fleur au fusil en 1914, il fallait combattre la barbarie nazie lors du second conflit mondial et il fallait, ensuite, récuser le bourbier colonial. Ce n’est pas verser dans l’anachronisme que de l’exprimer nettement, mais contribuer à rappeler au politique et même à l’historien, ainsi que le concède Jean-Noël Jeanneney, « le péril méthodologique d’une excessive rationalisation rétrospective des événements et des comportements ».