Au détour des livres 2019 (6/13)

Durs Grünbein, le poète d’un pays «qui n’a jamais existé»

Fort du soutien inconditionnel dès ses 20 ans, dans l’ex-RDA, de Heiner Müller, Durs Grünbein s’est imposé comme l’un des poètes majeurs de la jeune génération allemande qui a vécu la chute du mur de Berlin. Presque un chant – le choix de ses poèmes paru récemment – restitue le plein retentissement de cette œuvre à son surgissement, à défaut de parfaitement situer leur auteur au regard de la réunification allemande.

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Quand Durs Grünbein, en 1988, fait son entrée dans l’espace littéraire et artistique raréfié de l’ex-RDA, il a, à un an près, l’âge du mur de Berlin. Né à Dresde en 1962, Grünbein vit à Berlin-Est entre 1985 et 1990, et son premier recueil Zone floue le matin est édité à l’Ouest. Mais il a pu compter sur l’entremise du dramaturge Heiner Müller et ses premiers poèmes circulent derrière le rideau de fer, jusqu’aux fameux « Sept télégrammes » de Leçon crânienne (1991) écrits du 23 octobre 1989 (cinq jours seulement après la mise à l’écart d’Erich Honecker) au 13 mars 1990, dont les traducteurs de l’anthologie de ses poèmes – Fedora Wesseler et Jean-Yves Masson qui dirige notamment le « domaine allemand » aux éditions Verdier – précisent qu’ils eurent alors un fort retentissement.

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