La France des alcôves, une nouvelle défaite de la presse

C’est un nouvel exemple de la déliquescence d’une presse en crise. Tous les hebdos cette semaine se complaisent dans des unes people avec, au menu, coucheries, confidences et crises de couples. Un abaissement qui est aussi le symptôme d’une presse qui a perdu ses repères au fil de ses rachats par les banquiers et hommes d’affaires. Parti pris.

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La presse est en crise. Une crise historique qui voit les lecteurs fuir, les ventes s’effondrer, les kiosques fermer, les recettes publicitaires s’évanouir, les modèles économiques se désintégrer, et les rédactions saccagées. La presse est en crise et, il faut parfois le dire, elle le mérite. Il est d’usage, chaque année de battre sa coulpe à la lecture du sondage de La Croix sur la crédibilité des journalistes : exercice débilitant puisque, avec la régularité du métronome, la cote de confiance dégringole un peu plus d’année en année.

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