«Les enfants de Kaboul» : quand les Afghans filment l’Afghanistan
Projetés cette année au Festival de Cannes, Les enfants de Kaboul étaient de nouveau à l'honneur à Lussas cette semaine. D'une grande beauté formelle, cette série de 5 courts-métrages réalisées par de jeunes réalisateurs afghans bouleverse en outre par le sujet qu'elle traite, la place d'enfants afghans sans enfance, auxquels on demande de jouer le rôle d'adulte dès le plus jeunes âges, et la rareté des images produites. Pour Mediapart, Séverin Blanchet, réalisateur et responsable de l'atelier Varan de Kaboul, commente deux extraits de ces films et raconte leur genèse, de la sélection des réalisateurs en devenir à l'oeuvre cinématographique.
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IlsIls sont cinq jeunes réalisateurs, tous Afghans. Ils filment l’Afghanistan. Repérés, sélectionnés,et accompagnés par des ateliers Varan - centre de formation à la réalisation documentaire - et le réalisateur Séverin Blanchet, ils filment le quotidiens des enfants de leur pays, en cinq courts-métrages dont la beauté formelle n’a d’égale que l’intensité dramatique. En voici deux, sélectionnés cette semaine par le Festival du documentaire de Lussas.