Jean Douchet: «Chabrol filmait la vulgarité avec grâce»

Jean Douchet, cinéphile et ami de Claude Chabrol depuis 1955 et les débuts de la Nouvelle Vague, revient sur l'œuvre du cinéaste qui vient de mourir à l'âge de 80 ans: «C'était quelqu'un de sérieux, qui ne se prenait pas du tout au sérieux.»

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C'est en 1955 («ou 1956») que Jean Douchet rencontre Claude Chabrol, deux figures de la grande aventure des Cahiers du cinéma lancée quatre ans plus tôt. Leur amitié, depuis, ne s'est jamais éteinte et les échanges n'ont pas cessé. «Il se passait avec Chabrol ce qu'il a pu se passer avec Godard ou Rohmer: on ne se voit plus pendant des années, et la conversation reprend, lorsque l'on se retrouve, exactement là où nous l'avions laissée, et toujours sur le cinéma», raconte aujourd'hui Douchet. Les deux partagent, au-delà des films, une autre passion commune, «pour la bouffe». Après l'annonce, dimanche 12 septembre, du décès de Claude Chabrol à 80 ans, Jean Douchet, dont le ciné-club à la Cinémathèque française continue d'attirer les foules, a accepté de répondre à nos questions.

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