Plongée dans l’outrance du monde, et la trace de soi, la simple trace, Marceline Loridan-Ivens fait de la force d’inventer une arme qui rompt l’ordre du commun, de façon inébranlable, dans sa singularité aiguë, tous comptes faits, et dans le combat de l’armure à fendre. L’Amour après n’est pas un livre dicté, c’est une pensée qui surgit, non pas d’une vieille dame aux souvenirs chancelants, mais d’une parole écoutée plus que suscitée, et elle ne cesse d’ailleurs de remercier Judith Perrignon de n’utiliser que ses propres mots. Je dirai plus : c’est son ton qui s’y entend, un tempo.
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