Livres

Eddy Bellegueule, de l'évasion à la dévoration

Édouard Louis, en 224 pages, dit non seulement la solitude extrême d’un vilain petit canard homo, mais l’enfermement social de tout un village. Succès total, mérité, avec effets secondaires. Extrait en fin d’article.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Ça devait arriver. C’était prévisible. La question, c’était : qui, en premier ? Un écrivain de 21 ans vend en quelques semaines 50 000 exemplaires, dit sa vie d’homo-né, dans un village de la Somme, dit ce village et les vies sans horizon. Cela peut apparaître comme une victoire formidable de l’école républicaine sur le déterminisme social : il est normalien, déjà co-auteur d’un ouvrage collectif sur Bourdieu et revendique clairement, pour son livre, le statut d’auto-fiction. On irait voir, pour sûr.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal