Cet été, le rire de Joana Vasconcelos secoue la tradition versaillaise. L'installation de la jeune artiste portugaise dans les dorures du Roi Soleil n'a pas été sans mal, le conservatisme ne rendant jamais les armes. Visite au palais d'une enchanteresse.
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IlIl y a de nouveau une bonne raison de retourner à Versailles, et ce ne sont pas les dorures « bling bling » appliquées sans discrétion aux grilles et mansardes de la Cour royale ou une cour d’honneur « dotée » d’une hideuse billetterie, bien digne de ce Luna Park historique pour touristes chinois qu’est devenu le palais du Roi Soleil. La jeune artiste portugaise Joana Vasconcelos y prend ses quartiers d’été, bousculant la pompe monarchique si chère à notre République avec son humour débridé, son imagination baroque, son génie du détournement des objets les plus quotidiens et une folie des grandeurs paraissant toute naturelle dans l’univers mégalomaniaque créé par Louis le Quatorzième à la gloire de lui-même.