Le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, 41 ans, souffre dans un camp sibérien. Natif de Simferopol, en Crimée, l’artiste s’est déclaré opposé à l’annexion puis à l’occupation de la péninsule par le Kremlin (février-mars 2014). Le SFB (Service de sécurité de la Fédération de Russie), ex-KGB, l’a arrêté sur place – puis transféré en Russie – à l’été 2014, pour « préparation d’actes terroristes ». En 2015, à Rostov-sur-le-Don, un procès inique, tenu à partir d’un dossier accablant forgé de toutes pièces, l’a condamné à vingt ans de réclusion à régime sévère.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous