Zahra, candidate de papier à la présidentielle iranienne
La déclaration de candidature d’une institutrice iranienne est le prolongement inattendu d’une aventure militante qui a pris forme sur Internet. Avec une précision : Zahra est le personnage principal d'un roman graphique, né de l’imagination d’Amir Soltani, journaliste et écrivain iranien en exil.
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La candidature virtuelle de Zahra à l'élection présidentielle iranienne du 14 juin 2013 est doublement symbolique alors qu’une trentaine de femmes ont déposé leurs candidatures au ministère de l'intérieur, lançant ainsi un défi aux autorités iraniennes qui n'autorisent pas les femmes à se présenter. Sans attendre la réponse du Conseil des gardiens de la Constitution quant à la liste définitive des candidats, la déclaration fictive de Zahra est un acte militant : « En 2009, Zahra et sa famille, avec des millions d'Iraniens sont descendus dans les rues pour réclamer des élections libres et équitables. Malgré une répression brutale, la promesse d'une démocratie du printemps iranien, la dignité et la justice est loin d'être éteinte. Aujourd'hui, Zahra est candidate à la présidence, la promesse d'un nouveau jour. Rejoignez-la. Gagnons notre retour en Iran. »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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