La planète, la modernité et nous (1/4). Comment penser la révolution climatique
L’impact de nos activités industrielles et de nos modes de vie sur la nature est tel que nous basculons dans une nouvelle ère géologique : l’anthropocène. C’est ce qu’affirment des scientifiques, des philosophes et des historiens. Mais cette théorie dilue les responsabilités des pays riches et des classes favorisées. Premier volet d'une série sur “la planète, la modernité et nous”.
Prendre figure humaine. Dans les mythologies, l’expression désigne un phénomène rassurant, la mise à notre niveau de créatures qui nous dépassent. Mais à l’heure des dérèglements climatiques, cet optimisme n’est plus de bon aloi. Quand l’homme déteint sur la Terre, c’est pour le pire de la biosphère. Depuis une quinzaine d’années, un concept se diffuse parmi les savants qui étudient l’évolution des écosystèmes : l’anthropocène. Ce néologisme forgé par le prix Nobel de chimie Paul Crutzen désigne le début d’une nouvelle ère géologique, résultant des ravages que les civilisations humaines ont causés à la planète.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.