Gorki l’a fait jouer enfant, il faisait des parties de croquet avec Maïakovski, Lénine passait à la maison, mais dès l’adolescence, Iouri Annenkov s’est épris de l’art, de la poésie, du théâtre. Traduit pour la première fois en français, son Journal de mes rencontres dresse un portrait unique d’une époque et de ses acteurs.
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EnEn avançant dans la lecture de Journal de mes rencontres, on pense irrésistiblement à cette vieille blague où un patron constate avec stupéfaction que l’un de ses modestes employés – tantôt nommé Morton, Popov ou Dupont, selon les versions – est à tu et à toi avec les grands de ce monde. La blague s’achève avec l’apparition du pape, flanqué de l’inconnu, sur le balcon de la place Saint-Pierre et un badaud interrogeant son voisin : « C’est qui le type en blanc à côté de Popov ? »