« La forme d'une ville/Change plus vite, hélas ! que le cœur d'un mortel », écrivait Baudelaire face au Paris moderne. C’est une disparition qu’observent dans deux livres Thomas B. Reverdy et Alexandre Friederich, celle de Detroit, incarnation urbaine d’une « apocalypse lente » et parabole : « l’occasion troublante, normalement impensable, de contempler les ruines de notre propre civilisation. »
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« Je« Je n’ai pas mis très longtemps à choisir la région qui servirait de décor à mon livre et notamment la ville de Detroit, dans le Michigan, qui est une vraie ville internationale, une ville remplie d’asphalte et de métal rouillé, une ville avec des gratte-ciel, des avenues qui n’en finissent pas et toutes ces choses qu’on trouve dans n’importe quelle ville américaine comme New York ou justement Detroit qui est une ville aussi moderne que New York ou Los Angeles, en tout cas aussi riche d’un point de vue romanesque – beaucoup plus pauvre en vérité depuis son déclin industriel mais la ville parfaite, ai-je supposé, pour placer le décor d’un roman », écrivait Tanguy Viel dans La Disparition de Jim Sullivan (Minuit, 2013), plaçant son intrigue dans cette «ville pleine de promesses et de surfaces vitrées», après l’avoir fantasmée, sans s’y rendre.
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