Rencontre du troisième type avec Gary Shteyngart : l'auteur de Super triste histoire d'amour parle d'Amérique («de l’histoire ancienne»), de roman, de New York et de «quotient de baisabilité». Super triste donc super drôle. Entretien, premières pages du roman en pdf (et lecture par l'auteur).
AvecAvecLe Fond du ciel (Seuil, 2010), Rodrigo Fresán disait écrire de la «science non fiction» et travaillait le lien intime de la SF et de l’amour. Ce projet pourrait aussi bien définir le troisième roman de Gary Shteyngart, Super triste histoire d’amour (L’Olivier). Un roman d’amour : Lenny Abramov rencontre l’idéal fait femme, Eunice Park, «une très jeune Audrey Hepburn asiatique» au corps «d’une fraîcheur obscène». Mais aussi une histoire de «science non fiction» tant l'avenir décrit dans ce livre est notre présent poussé dans ses retranchements.