Avec « La Cité de mon père », dernier volet de son récit autobiographique, Mehdi Charef signe dans une prose sobre et une beauté sereine un triptyque fondamental pour qui désire comprendre ce qu’est l’immigration et ce qu’est la dignité.
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DeDe 1953 à 1972, aux portes de Paris, juste à côté de l’endroit où se dresse aujourd’hui l’université de Nanterre, se trouvait un bidonville qui a abrité jusqu’à 14 000 personnes au plus fort de sa croissance. Ses habitants étaient pour la plupart des immigrés maghrébins venus participer à l’effort de reconstruction de la France, le pays ayant alors un besoin vital de main-d’œuvre. Et, au fil du temps, ces hommes ont fait venir leurs épouses et leurs enfants. Mehdi Charef était l’un de ces derniers.