Rien n’est plus difficile que d’écrire sur la banalité. Qu’apporter de nouveau sur une famille d’immigrés algériens en France, eu égard à l’abondance de la littérature sur le sujet ? Le sociologue Stéphane Beaud s’y est risqué avec La France des Belhoumi, sous-titrée Portraits de famille (1977-2017. Dans cette monographie sociologique, qui emprunte la forme d’un récit vivant, il ambitionne de livrer un éclairage différent sur les familles issues de l’immigration post-coloniale. Ou de confirmer ce que s’échine à dire celle que l’on baptise la deuxième, troisième ou quatrième génération sur « son intégration » voire son assimilation en France. Oui, ces enfants sont français, sans conditions, et oui, ils assument leurs contradictions et leur double culture.
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