Exploitation des grands fonds : « Comment décider de détruire ce que l’on ne connaît pas ? »
Les négociations internationales sur l’exploitation minière des grands fonds se sont achevées, vendredi, dans l’incertitude. Un consensus scientifique appelle au moratoire. Entretien avec la professeure de biologie marine au Muséum national d’histoire naturelle, Sarah Samadi.
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LesLes négociations internationales sur l’ouverture de l’exploitation minière des grands fonds marins se sont achevées vendredi 28 juillet, à Kingston, en Jamaïque, siège de l’Autorité internationale des fonds marins. Résultat : pas de code minier pour fixer les règles de cette nouvelle exploitation de l’océan. Ce code, en rédaction depuis dix ans, a été reporté en 2025. Pas de moratoire non plus, comme le demandait une vingtaine d’États, dont la France en raison des impacts environnementaux et climatiques – encore largement méconnus – de ces potentielles mines sous-marines.