Dans un essai musclé, André Orléan tire les conséquences de la faillite de la science économique face à la crise. L'économiste «atterré» n'y va pas de main morte: il propose de «refonder» la manière de penser l'économie, après Marx et les néo-classiques. Au programme: une «économie des relations», où l'analyse de la monnaie retrouverait toute sa place. Mais l'économiste sera-t-il entendu?
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On se souvient de la sortie assassine de la reine d'Angleterre, en visite à la London School of Economics(LSE), en novembre 2008: mais pourquoi, avait alors demandé Elisabeth II à un parterre d'universitaires, n'avez-vous pas su anticiper la crise? Il avait fallu plusieurs mois aux économistes britanniques, tétanisés, pour articuler un début de réponse. L'effondrement des «subprime» a profondément discrédité une science économique coupée du réel, fascinée par d'élégantes abstractions mathématiques, insensible à l'évolution des grands équilibres macro-économiques de la planète.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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