Malgré les «bisous», le couple Merkel-Sarkozy bat encore de l'aile
Il l'aime. Il l'adore. A Aix-la-Chapelle, le 1er mai, Nicolas Sarkozy a déclaré sa flamme à la Chancelière allemande Angela Merkel. Mais la presse allemande n'est pas dupe. Il faut plus que des sérénades pour évacuer les sujets qui fâchent, à quelques semaines de la présidence française de l'UE. Paroles, paroles...
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BienBien sûr, il n’a rien fait comme prévu. Pour la remise du Prix Charlemagne, la plus prestigieuse des distinctions européennes, à Angela Merkel, le 1er mai, les conseillers de Nicolas Sarkozy avaient préparé un beau discours. Un hymne policé à la relation franco-allemande et à l’Europe. Mais foi de Nicolas Sarkozy, ça n’allait pas se passer comme ça. Balayées les références à Helmut Kohl, Robert Schumann, François Mitterrand, Simone Veil, Jacques Delors ou Konrad Adenauer, augustes récipiendaires du prix dans le passé.