Les salaires des ouvriers qui confectionnent les maillots et les chaussures Nike ou Adidas en Asie, versés par des sous-traitants, n'augmentent pas en dépit des bénéfices colossaux réalisés par ces marques. Les équipementiers veulent même quitter la Chine, où le coût du travail augmente, pour nouer des partenariats plus avantageux au Vietnam ou en Indonésie. Pourtant, ces mêmes marques ont publiquement vanté leur responsabilité sociale, évoquant « l’importance de respecter et de promouvoir les droits humains » et « les préoccupations salariales des travailleurs ».
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