De la pertinence de Fernand Braudel en temps de crises
Il y a tout juste un an, le philosophe Immanuel Wallerstein se demandait si la crise en cours ne marquait pas «la fin du capitalisme». L'aboutissement d'un cycle économique de plusieurs siècles dominé par l'Occident? Sorti ces jours-ci à La Découverte, un livre collectif d'économistes et anthropologues décortique cette prédiction, en s'appuyant sur les textes de Fernand Braudel et Karl Polanyi, entre autres. Et si la crise accélérait un peu plus la formidable montée en puissance de la Chine?
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Ce n'est pas le titre le plus sexy de l'année mais l'austérité d'Histoire globale, mondialisations et capitalisme (La Découverte) ne doit pas décourager: l'entreprise collective de plus de 500 pages se révèle passionnante pour penser l'actualité chahutée de ce début de siècle. A partir d'une gymnastique bien connue (aller voir ailleurs pour mieux penser ici), cette compilation d'articles d'économistes et anthropologues tente des réponses à des questions palpitantes. La crise actuelle marque-t-elle la «fin du capitalisme» apparu en Europe au XVIe siècle, pour reprendre le bon mot d'Immanuel Wallerstein? L'effondrement des subprime coïncide-t-il avec l'ouverture d'une transition, au terme de laquelle la Chine remplacera les Etats-Unis à la tête du monde?
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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